À Paris, avant le rassemblement devant l’Hotel de Ville à 19h, une conférence de presse a eu lieu devant le Conseil d’État. Les différentes composantes et soutiens du mouvement ont pris la parole : la Conf’ Paysanne, Greta Thunberg et Disha Ravi pour Friday For Future, Union Syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats de France, Marine Tondelier pour EELV et Mathilde Panot pour LFI, Cyril Dion, les Amis de la Terre, Attac, le monde de l’édition avec La Fabrique et Hugues Jallon du Seuil, des chercheur•euses tels que Philippe Descola et Françoise Vergès. À cette occasion, nos avocats ont également annoncé que les Soulèvements de la Terre déposeraient un recours avec plus d’un millier de requérant•es et de nombreuses organisations pour contester la décision de dissolution.
Hier soir, suite au décret de dissolution des Soulèvements de la Terre, des dizaines de milliers de personnes se sont réunies dans plus de 150 communes partout en France. Ces rassemblements ont été organisés par les comités locaux, des syndicats, des paysan•nes, les associations écologistes, et habitant•es en lutte, les militant•es de partis politiques, etc. - témoignant de la diversité de notre mouvement.
À Paris, avant le rassemblement devant l’Hotel de Ville à 19h, une conférence de presse a eu lieu devant le Conseil d’État. Les différentes composantes et soutiens du mouvement ont pris la parole : la Conf’ Paysanne, Greta Thunberg et Disha Ravi pour Friday For Future, Union Syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats de France, Marine Tondelier pour EELV et Mathilde Panot pour LFI, Cyril Dion, les Amis de la Terre, Attac, le monde de l’édition avec La Fabrique et Hugues Jallon du Seuil, des chercheur•euses tels que Philippe Descola et Françoise Vergès. À cette occasion, nos avocats ont également annoncé que les Soulèvements de la Terre déposeraient un recours avec plus d’un millier de requérant•es et de nombreuses organisations pour contester la décision de dissolution.
Ces rassemblements se sont tenus contre cette dissolution éminemment politique et la vaste vague d’arrestations survenue la veille. Cette opération policière d’envergure, menée par la sous-direction anti-terroriste, visaient des militant•es accusé•es d’avoir participé à une action contre Lafarge ou à la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline.
Plus de 15 personnes ont été placées en garde-à-vue, dont l’un de nos porte-paroles. Alors même que son nom est inscrit dans le décret de dissolution, il lui est impossible de répondre et d’exercer son droit à une expression contradictoire. Ayant plusieurs interventions médiatiques prévus cette semaine, cette arrestation est une tentative de baillonner notre parole. La plupart des personnes arrêtées sont encore en détention à l’heure où nous écrivons ces lignes. Une personne a été déférée ce matin à Niort et vient d’être placée en détention provisoire. Nous faisons tout pour obtenir leur libération rapide et nous vous tiendrons informé•es dans l’après-midi.
Alors que les conséquences de la catastrophe écologique s’aggravent, nos actions révèlent la politique anti-écologique du gouvernement et l’association de malfaiteurs qu’il constitue avec les industries les plus toxiques du pays et le complexe agro-industiel s’accaparant les terres et l’eau. Le gouvernement a décidé de réprimer l’écologie politique plutôt que d’agir. Dans ce contexte, ces rassemblements disent avant tout une chose : le mouvement pour la défense des terres et des l’eau repousse d’ores-et-déjà partout !
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info