Le 8 mars, c’est la grève féministe !



Face aux attaques du gouvernement, des droites et extrêmes droites : Toustes en grève féministe !

L’Assemblée de la Grève Féministe de Dijon, ensemble de citoyen.nes et divers collectifs locaux, porte le projet d’une société réellement égalitaire, où le genre ne détermine pas les rôles, n’assigne pas à des positions.

Alors le 8 mars on se réunit, on fait force collective pour visibiliser tout ça ; une Zone d’occupation féministe avec des stands, une Manif avec des chants, de la musique et plusieurs prises de paroles pour visibiliser la diversité des luttes, et une soirée bingo, des pizzas, des concerts, un bal folk...

Quand les femmes s’arrêtent, tout s’arrête ! La grève féministe permet de faire le lien entre la violence patriarcale et la violence économique capitaliste à l’encontre des femmes et minorités de genre.
L’Assemblée de la Grève Féministe de Dijon, ensemble de citoyen.nes et divers collectifs locaux, porte le projet d’une société réellement égalitaire, où le genre ne détermine pas les rôles, n’assigne pas à des positions.

Nous partons des besoins des plus vulnérables pour construire nos revendications, dans un souci de justice sociale. Les femmes, les minorités de genre, les personnes racisées, les précaires et les personnes en situation de handicap subissent de plein fouet la pauvreté, les violences et les discriminations, et ce d’autant plus au travers d’appartenances croisées, intersectionnelles.
Notre objectif : une société débarrassée de toute forme de domination, d’oppression, de discrimination et d’exploitation !

Alors le 8 mars on se réunit, on fait force collective pour visibiliser tout ça ; une Zone d’occupation féministe avec des stands, une Manif avec des chants, de la musique et plusieurs prises de paroles pour visibiliser la diversité des luttes, et une soirée bingo, pizzas, concerts, bal folk...

Appel à la grève féministe de l’Assemblée Générale de la Grève Féministe de Dijon :

Le 8 Mars 2017, dans le monde entier, des femmes et les minorités de genre ont décidé de faire grève en même temps : elles ont repolitisé la journée du 8 Mars, qui est redevenue un jour de révolte et de luttes contre le patriarcat et le capitalisme. Le 8 Mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, ni la journée de la femme : pour l’Assemblée de la Grève féministe de Dijon c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et minorité de genre. Les idées d’extrême droite qui prônent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, la transphobie, les LGBTQIA+ phobies, le validisme, se banalisent, et sont aux portes du pouvoir, voire y accèdent partout dans le monde, à l’image de Trump aux Etats-Unis... Les femmes, les minorités de genre, les migrantes en sont les premières cibles. Et il ne faut pas se leurre, les fascistes s’installent aussi ici à Dijon.

En parallèle, les inégalités se creusent davantage, les prix explosent, il est difficile de se loger, se chauffer, se nourrir. L’idéologie libérale casse et privatise les services publics (hôpital, école, EHPAD, logement) et c’est nous qui compensons cette carence au détriment de nos vies, nos corps, et notre santé.
Les violences sexistes et sexuelles ne diminuent pas : l’animateur Stéphane Plaza, le producteur Franck Gastambide, l’acteur Ary Abittan, l’Abbé Pierre, le chanteur Lomepal, le réalisateur Nicolas Bedos, le présentateur Jean-Marc Morandini, le sénateur Joel Guerriau, le rugbyman Lokk Jammes, et tellement d’autres, sont mis en cause tous les jours. Mais la société n’avance toujours pas : même dans l’affaire de Mazan, où le monde entier a suivi la lutte de Gisèle Pelicot, il reste l’omerta de l’inceste. Même le premier ministre François Bayrou croit pouvoir mentir éhontément devant tout le pays à propos des violences faites aux enfants dans l’établissement Notre-Dame de Bétharam.

Nous dénonçons aussi tous les crimes de guerre, les viols de guerre quels que soit les bourreaux. Nous sommes aussi solidaire des Palestinien.nes, des Ukrainien.nes, des Soudanais.es, des Kurdes, des Afgharn.es, Iranien.nes, qui subissent tous les jours des violences de guerre insoutenables et inhumaines. Aucun.e de nous n’est libre tant que nous ne sommes pas toustes libres !

L’Assemblée de la Grève Féministe de Dijon porte le projet d’une société réellement égalitaire, où le genre ne détermine pas les rôles, n’assigne pas à des positions. Nous partons des besoins des plus vulnérables pour construire nos revendications dans un souci de justice sociale. Les femmes, les minorités de genre, les personnes racisées, les précaires et les personnes en situation de handicap subissent de plein fouet la pauvreté, les violences et les discriminations, et ce d’autant plus au travers d’appartenance croisées, intersectionnelles. Notre objectif : une société débarrassée de toute forme de domination, d’oppression, de discrimination et d’exploitation.

La grève féministe permet de faire le lien entre la violence économique capitaliste et la violence patriarcale à l’encontre des femmes et minorités de genre. La grève du 8 Mars n’est pas une grève au sens classique du terme, mais une grève féministe qui rend visible le travail des femmes et des minorités de genre.
Quand nous nous arrêtons de travailler, c’est le monde qui s’arrête !

Nous appelons, le jour de la grève féministe à :

• Faire la grève du travail salarié, et faire la grève du travail des étudiantes, des stagiaires, des apprenties, des chômeureuses, des mères au foyer, des retraitées
• Faire la grève des courses et de la consommation
• Faire la grève du travail domestique, du ménage, de la cuisine, du linge, des devoirs
• Faire la grève du travail émotionnel et de la charge mentale

L’éducation doit devenir un moteur de l’égalité :
• une éducation à l’égalité, aux différentes identités de genre, contre le sexisme, le racisme, le validisme, avec l’ambition d’abolir les haines et les discriminations et qui ne soient pas remis en cause au bon vouloir du gouvernement
• l’application de la loi sur l’éducation à la vie affective et sexuelle, avec un programme qui aborde les LGBTQIAP+phobies et l’identité de genre tout au Iong de la scolarité, pas seulement en 3e ou Terminale. La prévention doit se faire dès le plus jeune âge I
• la fin de l’enseignement de l’histoire des dominants, réinterroger la place des femmes et des minorités de genre, le colonialisme et l’impérialisme français, pour une histoire populaire !
• le refus de l’instrumentalisation de la laïcité à des fins sexistes et islamophobes, en particulier à l’école

Nous voulons lutter contre les violences sexistes, sexuelles, LGBTQIAPhobes :
• Nous voulons un véritable plan d’action contre le sexisme au travail et à l’université, contre la culture de l’inceste et son déni, contre les violences sexuelles subies par les personnes âgées en EHPAD et les personnes en situation de handicap en institution ; la fin de toutes les violences médicales, gynécologiques, obstétricales
• un vrai accompagnement des victimes avec des places en hébergement et du soutien psychologique gratuit, une réflexion nationale sur la justice restaurative et transformatrices ; la fin de l’impunité des agresseurs et de leurs complices
• un plan d’urgence pour loger et soutenir toustes les jeunes LGBTQIAP+ rejeté.es par leur famille ; un véritable accès au changement d’état civil qui respecte le principe d’autodétermination ; la dépsychiatrisation et la dépathologisation effective des transidentités
• la lutte contre les violences à l’encontre des travailleureuses du sexe : insultes, vols, braquages avec armes, viols, agressions physiques, violences conjugales, harcèlement et cyberharcèlement, violence policières, répression administrative. Nous voulons une modification de la loi sur le proxénétisme dans une logique de décriminalisation du travail du sexe
• la lutte contre toutes formes d’exploitation e d’esclavagisme sexuel : nous exigeons le renforcement de la législation e des moyens sur la traite des êtres humains et la protection des mineures

Nous voulons regalite dans la vie familiale, avec du temps pour vivre :
• un vrai portage des toches menageres et d’education, de la charge mentale et la reconnaissance du travail invisible, domestique et emotionnel
• la mise en place d’un veritable plan de soutien aux families monoparentales
• une augmentation de rinclemnite et l’allongement du conga parentalite pour les deux parents
• des vrais services publics qui repondent a nos besoins de la petite enfance jusqu’a la perte d’autonomie
• racces a la PMA aux personnel trans, quel que soit leur état civil

Nous voulons l’egalite dans nos metiers, nos statuts, nos salaires et nos pensions :
• Nous voulons la revalorisation des metiers de (’education, du soin, du nettoyage et regalite salariale
• la revalorisation des petites retraites, notamment celles des mares au foyer et des aidantes, et (’abrogation de la reforme Macron. La retraite 60 ans pour toustes !
• une veritable reconnaissance et valorisation du travail des femmes nconjointes-collaboratrices" (agriculture, artisanat, etc.)
• l’annulation des lois penalisant les ch6rneureuses et beneficiaires du RSA
• la mise en place du conga menstrual, et toutes les protections periodiques gratuites
• la reduction du temps de travail pour toustes

Nous voulons une société où les conditions de vie sont dignes, où les droits humains de toustes sont respectés :
• Liberté de circulation pour toustes les migrant.es, régularisation des sans-papiers, pérénisation de l’AME, accueil inconditionnel des réfugié.es politiques et des victimes de violences de genre et abrogation de la loi immigration
• La fin des discours et politiques natalistes qui parlent de réarmement démographique : nos corps, nos choix, en toutes circonstances.
• La fin des violences policères et l’impunité des hommes de pouvoir
• La fin de la politique urbaine et industrielle destructrices. Stop le béton et du vivant pour notre avenir !

Ras le bol du patriarcat, nous voulons l’égalité et nous la voulons maintenant !

Le 8 mars 2024, nous vous invitons a rejoindre la mobilisation de l’Assemblee de la Greve Feministe
• 12h à 14h : Zone d’occupation feminists, avec un forum, des discussions thematiques, stand maquillage, stand repas, repetition de la chorale sur la place Darcy
• 14h à 16h30 : Manifestation en centre-ville, depart de la place Darcy a la place Wilson
• 19h : Soiree aux Tanneries avec Bingo,Pizzas, Show Drag de feu, Bal folk, Concerts..
Le 8 Mars 2025 a Dijon, on groove, on debraye, on seche les tours, on se retrouve, on manifesto. Le patriarcat nous vent isolé.es, bloqué.es dans une routine infernale de travail-courses-stole-dodo. Pourtant, si nous marchons toustes ensemble, si nous nous mettons en grove, nous pouvons paralyser Ie pays tout entier.

Le 8 Mars, toustes ensemble, on envahit les rues contre Ie patriarcat, contre les violences de genre, pour l’augmentation des salaires, contre les reformes et les lois du gouvernement sur l’immigration, Ie chômage et Ie logement, en solidarité internationale avec les femmes et les minorités de genre du monde entier.

Sortons de chez nous, retrouvons-nous, tissons les liens de solidarite qui seront la base de nos victoires feministes !

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