Mercredi 21 avril, dans l’après-midi, Mme Sefrioui est surprise par un homme qui photographie sa maison depuis l’autre côté de la rue. Son mari va discuter avec l’individu en question mais la rencontre s’envenime rapidement. Le photographe lui assène un coup d’appareil photo puis arrive quelques minutes plus tard en voiture, fonce sur M. Sefrioui, le charge sur son capot et termine dans la clotûre de sa maison.
L’agresseur le traite de « bicot », mais le policier en charge de l’enquête ignore l’insulte et ne retient que la réponse de M. Sefrioui : « sale facho ». Le procureur de la République de Lons-le-Saunier, dans un retournement de situation des plus grotesque, lui reproche ces insultes ainsi que les dégradations qu’a subie la voiture en lui fonçant dessus. Son avocat soupire : « On va bientôt nous dire que l’agresseur a agi en état de légitime défense et que ses actes sont justifiés. Ce serait une incohérence totale si ce que le procureur reproche à mon client était jugé à part. C’est une scène unique… ».
M. Sefrioui est donc convoqué le 22 juin à 8h30 devant le tribunal correctionnel de Dole pour injures, violences et dégradations.
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