« Nous sommes fiers du combat mené. Le 4 juillet nous reprendrons le travail plus forts ! Que cette grève serve d’exemple, d’espoir pour toutes celles et tous ceux qui refusent de vivre à genoux », a dit la délégation qui a signé le protocole d’accord. « C’était le pot de fer contre le pot de terre, et le pot de terre a tenu ! »
Création de 60 CDI
Le déclencheur du mouvement de grève a été le licenciement de Gaël Quirante, secrétaire départemental de Sud-Poste dans les Hauts-de-Seine. La procédure de licenciement, entamée en 2010, avait été successivement annulée par l’inspection du travail, le ministère du Travail (en 2011), puis par le Tribunal Administratif en 2014, avant d’être autorisée par la nouvelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud [1] Cette longue grève a aussi été l’occasion de dénoncer la dégradation des conditions de travail. Les cadences se sont tant accélérées que la plupart des facteurs ne parviennent plus à boucler leurs tournées sans dépasser leurs horaires de travail réglementaires.
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