[Besançon] 3 000 manifestants anti-pass sanitaire défient la Préfecture



Jusqu’à 3 000 manifestants étaient comptés ce samedi à Besançon, mobilisés contre le pass-sanitaire et ses conséquences ainsi que la gestion de crise Covid. Un chiffre qui s’envole à nouveau en Franche-Comté, pour la troisième mobilisation consécutive.

Malgré les incidents de la semaine passée, la promulgation d’une interdiction préfectorale, et le renforcement conséquent de la présence policière, les opposants apparaissent toujours autant déterminés à exprimer leur rejet des mesures escomptées. Après deux heures de déambulation, le cortège s’est rendu sans encombres jusqu’aux abords de la Préfecture. Une nouvelle démonstration de force, avant une quatrième date déjà amorcée.

Une mobilisation qui ne faiblit pas.

Pour la troisième mobilisation consécutive, les chiffres sont encore en nette augmentation à Besançon : au plus fort de l’événement, la barre des 3 000 participants étaient franchie selon nos estimations. Les ténors rencontrés avancent jusqu’à 3 500, les Officiels concèdent environ 2 500. Rien n’était pourtant gagné ni même palpable lors de la convergence, car c’est bien après le départ que de nombreux apports se sont agrégés dans le cortège. Une « habitude » déjà relevée le 17 juillet, et qui représente tout de même entre le quart et le tiers du total. Dans le reste de la région, la situation est assez stable : 2 000 à Belfort, 500 à Lons-le-Saunier, une centaine à Luxeuil-les-Bains.

Concernant les revendications, rien n’a changé ou presque. L’extension du pass-sanitaire et ses conséquences sont ainsi largement décriées, alors même que les premiers textes législatifs ont été dernièrement adoptés. Globalement c’est toujours l’idée d’une « société du contrôle » qui suscite le plus de désapprobation, de l’obligation vaccinale aux multiples vérifications instaurées au quotidien. Nouveauté, la présence discrète mais montante du monde politique et syndical, qui commence lui aussi à taper du poing sur la table. Principalement en cause, la possibilité de suspendre sans indemnités et même de licencier tout salarié qui ne serait pas dans les clous.



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