Bourse aux plantes


Jardins de l’Engrenage

Aux jardins de l’engrenage on sème toujours

L’Engrenage ne se laisse pas faire,

depuis mardi dernier des habitant.es et jardinièr.es résistent contre les assauts répétés des forces de l’ordre et des Bulldozers destructeurs. Illes sont ainsi parvenues hier matin à obtenir la suspension de ce chantier mortifère. Le promoteur immobilier Gitthi à honteusement intitulé son communiqué ’contre l’engrenage de la violence’.

Mais qui est concrètement fauteur de trouble dans cette situation, avec leurs pluies de lacrymogène, leur LBD, leur menace physique continue, et avec ces machines qui écrasent et détruisent un arbre d’un seul coup d’accélérateur ? Tout ce beau monde est d’ailleurs payés pour le faire : flics et ouvriers du bâtiment. La violence organisée et planifiée auquel nous assistons depuis mardi dernier est celle du capital, elle est bourgeoise et se cache derrière des intérêts prétendument publics dont l’état centralisé est le garant. La propriété privée individuelle impose sa loi part la force, rien d’original. Bien suprême et prétexte à tout et n’importe quoi il est temps de lui régler son compte. Il faudrait revoir nos priorité. Est ce la propriété qui conditionne le vivant, ou l’inverse ?

Le jardin de l’Engrenage, comme celui des Lentillères font le pari du vivant comme bien d’autres initiatives partout ailleurs. L’urgence écologique et climatique est à l’ordre du jour depuis pas mal de temps. La préservation du vivant et l’emprise du capital sur lui est un enjeu pour l’avenir. L’occupation de l’Engrenage dépend de l’enthousiasme et de la conviction de tou.tes que l’on peu prendre en charge le monde, le vivant, en évitant de passer par la case profit tant cela est possible.
Alors certes, actuellement nous n’avons pas les mêmes moyens que notre adversaire pour faire valoir ces exigences : nous nous contempterons d’une Bourse aux plantes pour signifier que nous défendons la vie, aussi humble soi-t-elle qu’ elle prenne la forme d’une plantule, d’un jeune fruitier, d’une mousse, d’un lombric, la liste est trop longue... Mai sans eux nous ne sommes rien.

C’est pour ces raisons que nous vous invitons à venir partager vos plants, et un moment convivial dimanche à partir de 15h à l’Engrenage au 28 rue Edmé Verniquet, ou au 26 rue Maupassant. Une table ronde se tiendra aussi autour des luttes pour le vivant en Bourgogne Franche-Comté.

En effet, Le jardin de l’Engrenage n’est pas isolé, bien au contraire. Il existe un maillage de luttes locales que nous devons contribuer à renforcer jour après jour.

 A demain !



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