Écologie : du citoyen responsable au sabotage de masse
Discussion - débat
Mercredi 27 octobre - 18h - Espace autogéré des Tanneries
STRATÉGIE – Aujourd’hui, il se pourrait bien qu’il ne suffise pas de faire son tri selectif, de consommer bio et de mettre en place un virement automatique mensuel pour telle ou telle ONG environnementaliste pour répondre à l’urgence écologique à laquelle nous faisons face. Ces deux dernières années Extinction Rebellion et Youth for climate ont eu le mérite de nous refaire sortir dans la rue en rappelant à quel point l’écologie était une question collective et politique. Pourtant à ce jour, aucun de ces mouvements – aussi mobilisateurs soient-ils – n’est parvenu à peser sur les États pour transformer leurs politiques énergétiques et leurs gouvernances écologiques à l’origine du désastre en cours – seul le covid aura su brièvement mettre un coup d’arrêt à celui-ci sans notre intervention.Qu’à cela ne tienne, l’heure est toujours à l’urgence écologique et sociale, comment pourrions-nous donc enrichir les formes de luttes actuelles ou en inventer de nouvelles ? Est-il pertinent d’essayer de créer un front écologique commun en articulant un maximum de registres d’actions, qui irait de la manifestation à des actions de désobéissance civile en passant par des formes illégales comme le sabotage ?
À partir d’extraits de :
Écologie sans transition de Désobéissance Écolo Paris,
Comment saboter un pipeline de Andreas Malm,
Comment la non-violence protège l’État de Peter Gederloos,
Égologie. Écologie, individualisme et course au bonheur de Aude Vidal.
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