Dijon : 12e « anniversaire » de la catastrophe de Fukushima.



Démarrée le 11 mars 2011, la catastrophe continue avec des fuites radioactives permanentes et les projets du gouvernement nippon de rejeter à la mer l’eau radioactive stockée et le retour des populations en zone contaminée. Des actions sont organisées dans beaucoup de pays, en soutien aux victimes et contre la relance du nucléaire.

Communiqué du collectif Sortir du Nucléaire Côte-d’Or

Démarrée le 11 mars 2011, la catastrophe continue avec des fuites radioactives permanentes et les projets du gouvernement nippon de rejeter à la mer l’eau radioactive stockée et le retour des populations en zone contaminée. Des actions sont organisées dans beaucoup de pays, en soutien aux victimes et contre la relance du nucléaire.

Nous demandons la retraite des vieilles centrales nucléaires françaises.

A l’occasion de la manifestation dijonnaise pour sauver les retraites du 11 mars, banderoles et fût radioactif étaient de sortie. Et en France, l’inquiétude est grande : Le gouvernement fonce dans la relance du nucléaire, faisant fi du fiasco industriel et financier de la filière et des procédures démocratiques.

À Fukushima, la catastrophe continue de se déployer dans le déni général

La catastrophe environnementale, sanitaire et humaine continue. Il faut en permanence refroidir les réacteurs avec de l’eau qui devient radioactive. L’état d’urgence nucléaire est encore en vigueur au Japon, et le seuil d’exposition maximale à la radioactivité pour le public à Fukushima est toujours relevé à 20 mSv/an, soit la limite d’exposition maximale pour les travailleurs du nucléaire.
La population de Fukushima et de ses environs continue de subir les conséquences de cet accident nucléaire : difficultés sociales, financières et psychologiques engendrées par l’abandon dans la précipitation de leur foyer.
Concernant l’environnement, des fuites d’eau radioactives se déversent dans l’océan, et le gouvernement a décidé le rejet en mer de 1,37 millions de tonnes d’eau contaminée. Pourtant, médias et autorités ne parlent que de reconstruction. Pour forcer les habitant·es à revenir, le gouvernement a levé la majeure partie des directives d’évacuation et mis fin aux aides au logement des réfugiés. La contamination radioactive est toujours largement présente dans les sols, mais les autorités japonaises déploient de grands moyens pour pousser la population à s’installer dans des communes qui étaient « zone à évacuer ».
Déni total, gouvernement et parlement japonnais affirment leur volonté de relancer la filière nucléaire, sans s’appuyer sur les retours d’expériences de cette catastrophe.

L’EPR est hors délai, hors budget, on est pas sur qu’il fonctionnera MAIS Emmanuel Macron pousse la relance du nucléaire, au mépris de la démocratie, des risques pour les populations.

Nous nous mobilisons face à l’aberrant, dangereux et ruineux projet de relance engagé par le gouvernement français. Alors que le 27 octobre 2022 s’ouvrait le Débat Public National sur la relance du nucléaire, chargé de questionner l’opportunité de construire de nouveaux réacteurs en France, en novembre était déposé au Sénat le projet de loi d’accélération du nucléaire. Objectif réduire les délais administratifs pour accélérer la construction des réacteurs EPR2. Et cela sans attendre les conclusions du débat public : Sortir du Nucléaire et Greenpeace ont donc claqué la porte (Communiqué www.sortirdunucleaire.org/Debat-public-sur-les-nouveaux-reacteurs)

Retourner le sens et la lettre de la LOI

Le Sénat a introduit un amendement visant à remplacer le nécessaire objectif de réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2035 par un minimum de 50 % de nucléaire, et à ne plus limiter le volume maximum de cette production.

Enfin d’immenses progrès dans le démantèlement nucléaire !

Déjà 38 ans de travaux pour essayer de démanteler la centrale de Brenilis, fermée en 1985. Alors qu’EDF prévoit la fin du démantèlement des réacteurs arrêtés autour de ... 2100, l’État lui mets ... 4 semaines pour démanteler l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire). Cet institut public travaille avec efficacité sur la recherche et l’expertise des risques nucléaires et radiologiques. C’est un des plateaux de la balance de notre sécurité, avec l’autre plateau, l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire). La volonté, très contestée par tous les bords politiques est de fusionner l’IRSN avec l’ASN, sans vrais arguments. Motion de l’IRSN contre son démantèlement : www.irsn.fr/FR/Actualites_presse/Actualites/Pages/20230306-motion-contre-demantelement-IRSN-par-COR.aspx#.ZA0HoCXjLVM

Nous apportons notre soutien à cet Institut qui joue un rôle essentiel pour la sécurité de tous ! Signez :



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