Suite à ses hospitalisations fréquentes, le Crous lui a explicitement dit que si elle tentait à nouveau de se suicider, elle serait expulsée de son logement et ses bourses lui seraient enlevées. Le jour même, victime de transphobie institutionnelle, Doona mettait fin à ses jours.
Doona fait partie de tout-e-s ces personnes victimes de violences transphobe, que ce soit par le corps médical, le monde professionnel, la sphère familiale/amicale, etc... A aucun moment ces situations ne doivent être acceptées, invisibilisées ou oubliées.
Cette semaine, différentes mobilisations se sont organisées et s’organisent encore pour porter ce message auprès des CROUS et des universités.
Le lundi 28 Septembre, une centaine de personnes s’est réunie devant le CROUS de Dijon pour rendre hommage à Doona et dénoncer sa situation et celle de tout.e.s les autres.
Un responsable du CROUS de Dijon s’est posé en interlocuteur. La réponse a été « claire » : le CROUS de Dijon déclare ne pas faire de distinction entre les genres, les origines, les orientations sexuelles : tout le monde est expulsable.
Acquiesçant pour autant sur l’existence de discriminations possibles au sein de l’institution, la réponse a encore une fois été claire, les individu.e.s doivent changer d’elleux-mêmes, le CROUS ne pense pas former, sensibiliser, ni accompagner ses salarié.e.s sur les questions d’oppressions. Le schéma pourrait donc continuer sereinement.
De fait, les différents collectifs, associations et personnes venue.s à ce rassemblement exigent :
- Collectif 25 Novembre (collectif25novembre.dijon@protonmail.com)
- Gang Reine (gangreine.collectif@gmail.com)
- Solidaires étudiant.e.s (solidaires-etudiant-e-s.dijon@riseup.net)
- Les Orageuses
- Les Rainettes
- Aides
JUSTICE POUR DOONA ! CROUS ASSASSIN ! ÉTAT COUPABLE ! LA TRANSPHOBIE TUE, LA PRÉCARITÉ TUE !
Solidaires étudiant.e.s Dijon et Gang Reine
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