Le tribunal reconnait la culpabilité de deux policiers dijonnais pour violences illégitimes et faux et usage de faux



Rendu rarissime du tribunal de Dijon sur des faits de violences policières

Le tribunal a rendu son délibéré, mardi 14 novembre, dans une affaire sur deux policiers dijonnais pour des faits de faux et usage de faux et de violences commise en mars 2020 à l’encontre d’une personne habitante de Chenôve.

Fait rarrisime pour des violences policières, le tribunal a reconnu la culpabilité des policiers et est même allé au delà des réquisitions. Le premier, B., a été condamné à 10 mois de prison avec sursis et le deuxième à 4 mois avec sursis également. Le tribunal a également rejetté le demande de non-inscription de la peine au bulletin numéro 2, ce qui signifie leur exclusion de la police nationale.

C’est une go-pro d’une policière municipale qui avait filmé la scène et contredit la version présente dans le PV rédigé par le brigadier chef. En effet on y voyait un individu se faire violemment frappé et recevoir des gaz lacrymogènes. Il perdra deux dents. Un enregistrement de la radio des policers rapporte les propos du brigadier chef : « Il dit que la police l’a frappé, mais il a glissé sur les cailloux et on ne l’a pas vu, hein ? »

Malgrès les preuves accablantes, les deux policiers font indignement appel.



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