Des enfants, des jeunes, des familles, souvent présents depuis des années, sont menacés d’expulsion de France parce qu’ils sont étrangers.
Ces derniers jours :

• un lycéen de 18 ans contrôlé au faciès simplement parce qu’il était dans la rue, se retrouve enfermé en centre de rétention avec une obligation de quitter le territoire alors qu’il avait des démarches en cours pour obtenir un titre de séjour
• deux jeunes se déclarant mineurs, après avoir vécu l’enfer de la traversée du désert et de la Libye, sont eux aussi contrôlés au faciès et menacés d’expulsion, sans même leur laisser le temps de saisir la justice pour tenter de prouver qu’ils sont bien mineurs et ont droit à une protection
• des familles et leurs enfants scolarisés, présents en France parfois depuis des années, ayant du fuir persécutions ou misère, se voient intimer l’ordre de quitter la France alors même qu’ils remplissent les critères pour être régularisés au prétexte que « c’est une possibilité, pas une obligation ». Elles sont réduites à la misère et à l’angoisse permanente de l’expulsion

Ce ne sont que des exemples de ce que vivent des centaines de personnes dans notre département.

Faire du chiffre d’expulsion : les consignes du ministre de l’intérieur ne sont pas que des mots, c’est une somme de souffrances humaines au quotidien, c’est un gâchis de l’investissement de tant de jeunes dans leur formation.

Des lycéens du Castel appellent à une manifestation carnavalesque en soutien à leurs camarades de classe, jeudi 15 à 14h devant leur lycée.
Le collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants appelle quant-à-lui à un rassemblement devant la préfecture à partir de 16h