Après avoir pris pour cible la gare de Dijon et interpellé 7 migrants vendredi dernier, les forces de répression ont porté leur dévolu sur le quartier le plus stigmatisé de l’année 2020, pour leur nouveau coup d’éclat. Tout au long de la journée du jeudi, elles se sont déployées sans aboutir à aucune interpellation, au plus quelques grammes de drogue ont été saisis. On peut s’en réjouir tout en y voyant un signe tangible des véritables intentions des autorités : occuper le terrain.
L’ « opération anti-délinquance » a eu lieu sur réquisition du procureur de la République, Éric Mathais.
La disproportion et la médiatisation du harcèlement policier dont fait l’objet le quartier populaire des Grésilles semble attester l’intention de l’appareil sécuritaire d’assumer la césure avec les habitant-e-s.
Source France 3 Bourgogne
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