Ce dimanche 15 décembre, une opération « collage » est initié par le mouvement Nous Voulons Des Coquelicots.
Partout en France, des centaines de citoyen.ne.s engagé.e.s, colleront des affiches SDHI pour informer les Français des dangers que présentent ces nouveaux pesticides utilisés dans de nombreuses cultures : le blé, les cultures maraichères et fruitières….
Les SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase) sont des fongicides qui bloquent la fonction respiratoire des champignons. Mais le problème, c’est qu’ils ne se limitent pas aux champignons, mais perturbent également la respiration des insectes et des mammifères. Les humains sont donc impactés eux aussi par ces dangereux produits.
Des chercheurs de l’INSERM ont fait la démonstration de leur toxicité sur les cellules humaines. Pierre Rustin et son équipe ont dénoncé ce phénomène en octobre 2017 en interpellant l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) sur la dangerosité des SDHI, dont elle a autorisé la mise sur le marché.
Mais pour l’ANSES, il n’y a pas de problème…
L’affaire est grave et risque de devenir un scandale similaire à ceux de l’amiante et du médiator.
Les Coquelicots Dijonnais, en plus du collage dans toute la ville et périphérie, adressent un courrier aux député.e.s et sénateurs.trices de Côte d’Or en leur demandant d’agir pour obtenir l’interdiction de ces nouveaux poisons.

Pour plus d’informations :
https://www.politis.fr/articles/2019/09/pesticides-sdhi-a-qui-profite-le-crime-40790/
http://www.leparisien.fr/societe/alerte-sur-les-fongicides-sdhi-une-etude-de-l-inserm-demontre-leur-toxicite-07-11-2019-8188722.php
https://www.nosdeputes.fr/15/question/QE/24619
https://nousvoulonsdescoquelicots.org/2019/12/10/lanses-senfonce-dans-le-deni-sur-les-sdhi/