Pandémie, vaccin, pass sanitaire : pour une position révolutionnaire



Face à l’ampleur des polarisations actuelles – souvent réduites à des conflits entre « pro » et « anti » vax – il est bien difficile d’adopter une position politique claire.

Face à l’ampleur des polarisations actuelles – souvent réduites à des conflits entre « pro » et « anti » vax – il est bien difficile d’adopter une position politique claire. D’un côté, une défiance importante contre le pass sanitaire et l’obligation à demi-mot de la vaccination se répand, entraînant des milliers de personnes dans les rues partout en France, comme ce fut le cas hier. De l’autre, une position de méfiance d’une partie de la gauche radicale envers ces mobilisations, qui la pousse au retrait, aux motifs indéniables qu’une partie de l’extrême-droite est à l’avant-garde des mobilisations contre la généralisation vaccinale ou encore que le confusionnisme, à tendance négationniste, traverse certains discours et symboles promus, en particulier les analogies avec la Shoah ou l’apartheid.

Si dans ces rassemblements, le fond de l’air paraît plus bleu (bien foncé) que rouge, le non-interventionnisme – qui se déploie dans une partie de la gauche radicale – sur les problématiques fondamentales de la surveillance de masse et de toutes les conséquences induites par la nouvelle mesure gouvernementale a de quoi interroger. Tout particulièrement à moins d’un an des élections présidentielles et des promesses de l’ombre qu’elles nous font déjà.

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Reportage audio réalisé lors de la manifestation parisienne du 24 juillet contre le pass sanitaire

L’incapacité de la gauche révolutionnaire à intervenir dans les séquences qui échappent à sa grammaire traditionnelle pourrait surprendre, notamment après les deux années rythmées par le mouvement des Gilets Jaunes. Comment comprendre cette difficulté ? Tout d’abord, la rhétorique qui traverse les mobilisations actuelles, tout particulièrement sur la question du vaccin, est indéniablement orientée sur le principe des libertés individuelles. Or depuis la critique marxienne de la vision libérale qui fonde l’émancipation sur le droit bourgeois et les libertés individuelles, le camp révolutionnaire ne s’est jamais trouvé très à l’aise dans les luttes et les mots d’ordre qui s’y réfèrent prioritairement.

Cela peut se comprendre, puisque le sacro-saint droit d’entreprendre et de maximiser ses profits (autre nom de la « liberté d’exploiter ») est justifié éthiquement par cette même conception individualiste de la liberté, aujourd’hui norme en la matière. Mais on retrouve aussi cette référence à la liberté dans des discours conservateurs, avec la fameuse idée que « la sécurité est la première des libertés », voire franchement racistes, érigeant le suprémacisme blanc en « liberté de conscience », tel un droit (et devoir) nationaliste de préservation des traditions et des valeurs républicaines françaises.

On peut difficilement nier que ce type d’affects et de logiques guide une partie des manifestant.e.s contre la vaccination obligatoire (induite par le pass sanitaire) : mobilisés au nom de la sacralité de leur « corps individuel » jugée bien supérieure aux impératifs de solidarité sociale, de santé publique et de protection des plus faibles. De ce point de vue, on voit mal quelle intervention idéologique et pratique proposer, d’autant que, ces dernières années, la critique à l’égard des mesures visant à mettre un terme à la pandémie de Covid-19 (confinements, masques, tests, campagnes de vaccination, etc.) a été très majoritairement déployée par les réactionnaires racistes, de Bolsonaro à Trump, de Philippot à Dupont-Aignan. Une partie des positions contre le pass sanitaire, et surtout contre la vaccination, semble en effet faire écho aux recompositions récentes de l’extrême-droite, d’inspiration « libertarienne » à la Trump, couplant une réticence farouche à toute mesure de solidarité collective à un capitalisme débridé et un climato-scepticisme criminel. Néanmoins, réduire cette opposition à un affect individualiste, « complotiste » voire proto-fasciste, serait bien mal avisé.

Sans faire d’analogie hâtive avec le mouvement des Gilets Jaunes, il est tout de même utile de rappeler que la mobilisation contre la taxe carbone renvoyait à des logiques qui n’avaient rien à voir avec une revendication de « droit individuel à polluer », comme cela a pu être parfois dit. La révolte dénonçait, entre autres, les conséquences d’une telle taxe sur les modes de socialisation péri-urbains et ruraux. Ainsi, elle ciblait aussi l’isolement et la relégation sociale qui caractérisent toujours plus les espaces périphériques, tout en refusant que les plus pauvres et les plus isolés payent le coût de la destruction de l’environnement (dont les grandes entreprises et les plus riches sont, sans commune mesure, les premiers responsables, et sans que ceux-ci soient empêchés d’aucune sorte).

Or une part importante de l’extrême-gauche a tenu une position stérile de pureté idéologique pendant les premières semaines du mouvement, justifiant son retrait en le qualifiant invariablement de mouvement individualiste, transclasse, ou carrément fasciste. C’est pourtant par la participation au mouvement, par l’intervention antifasciste dans les manifestations, ainsi que par la multiplication des rencontres et des discussions, que la perception collective des éléments fascistoïdes est devenue de plus en plus négative et que ces derniers ont fini par être chassés ou par disparaître. De plus, le délitement social qui était ciblé par les Gilets Jaunes n’est pas sans rappeler le pass sanitaire, qui va bel et bien empêcher l’accès aux espaces de rencontre, aux activités culturelles et aux loisirs ainsi qu’aux moyens de circulation, à une partie de la population… Et ce, après deux années de confinements et couvre-feux à répétition, de jauges de rencontre limitées, d’interdictions de rendez-vous familiaux et amicaux, entre autres choses.

Mais comparaison n’est pas raison, et il est clair que les mobilisations actuelles diffèrent de celles du mouvement des Gilets Jaunes. En effet, il nous semble que jamais ce dernier, de par sa composition, les fondements empiriques de sa colère et ses positions – parfois naïvement – apolitiques, ne se serait laissé mené par des partis et des groupuscules fascistes, ni n’aurait donné la liberté de se faire porte-paroles à des figures aussi politiciennes, opportunistes et nationalistes que Florian Philippot ou Nicolas Dupont-Aignan. Néanmoins, quelque chose du même ordre se rejoue dans le rapport d’une partie de la gauche radicale aux mobilisations actuelles. Avant d’affirmer que ces dernières sont perdues pour toujours aux mains de forces racistes, antisémites et complotistes, la rigueur minimale nous imposerait de réaliser des enquêtes militantes, dans nos villes respectives, pour cerner la composition sociale et politique réelle des protestations, ainsi que les dynamiques internes qui traversent les positions contre le pass sanitaire.

Au vu des premiers résultats issus de tentatives de ce type, on s’aperçoit que de nombreuses personnes qui descendent dans la rue pour s’exprimer contre la mesure imposée par Macron n’ont rien à voir, de près ou de loin, avec l’extrême-droite, ni même avec la droite conservatrice. Et pour cause : les critiques de l’obligation vaccinale, appliquée par le biais du pass sanitaire, ne peuvent être unilatéralement rassemblées derrière la notion – toujours aussi vague – de « complotisme ». Les méfiances à l’égard de la vaccination, et la peur d’un usage de celle-ci à d’autres fins que celle de la santé publique, ne sont pas toutes de même nature. Certes, face à ces peurs, il serait sans doute utile de rappeler qu’il est peu probable qu’un vaccin mis prioritairement à disposition des pays riches du Nord global et des classes moyennes et supérieures donne lieu à une diffusion généralisée de la mort, de la stérilité ou de maladies graves, comme on a pu l’entendre. Comme on le sait, en cas de doute scientifique, les populations tests privilégiées des États occidentaux et des laboratoires pharmaceutiques restent les habitant.e.s du Sud global.

Néanmoins, sans parler de complot, les interrogations qui s’expriment à propos des processus de production et de commercialisation d’une vaccination dont la phase de test n’a pas été menée à terme, produite en quelques mois dans le cadre d’une concurrence inter-impérialiste sans relâche sont-elles forcément à rejeter en bloc dans le camp des égoïstes réactionnaires de ce monde ? L’Union Européenne n’a-t-elle d’ailleurs pas accordé des garanties financières aux fabricants, permettant de les indemniser dans l’éventualité où leur responsabilité serait mise en jeu, en raison de cette production inédite de vaccins et du peu de recul sur les effets secondaires auxquels ils pourraient donner lieu ?

Le fondement des inquiétudes qui s’expriment doit ainsi être mis en lien avec les précédents qui ont marqué l’histoire sanitaire récente, notamment l’affaire du sang contaminé et celle du vaccin H1N1. Ces précédents doivent faire office de rappels, nous poussant à penser dès aujourd’hui des formes de solidarité concrète en direction des personnes victimes d’effets secondaires graves, corollaire à tout déploiement massif d’un tel dispositif vaccinal, et de porter la mise en responsabilité pleine et entière des laboratoires pharmaceutiques comme une revendication élémentaire dans le mouvement social actuel.

De plus, ces inquiétudes résonnent avec la gestion calamiteuse et les injonctions contradictoires permanentes du gouvernement Macron durant ces deux dernières années. Car ce gouvernement a une responsabilité directe dans le climat de méfiance actuel, et nul doute que la réponse absurde et ultra-répressive qu’il lui oppose (rappelons que le pass sanitaire entre en vigueur alors même que les délais d’attente pour recevoir une injection atteignent plusieurs semaines par endroit, et que les quantités de doses sont actuellement insuffisantes pour vacciner tout le monde) va encore accentuer ce phénomène.

Pourquoi donc notre camp cède t-il à cette tendance absurde qui renvoie dos à dos, sous l’appellation de « complotisme », les positions suprémacistes paranoïaques voire ésotériques, et les simples propensions à mettre en doute les récits hégémoniques, parfois sous forme d’une critique édentée du capitalisme et des formes contemporaines de contrôle social ? Une critique pouvant parfois manquer d’ancrage politique, mais que l’on devrait encourager, informer ou nuancer plutôt que rejeter et mépriser. Un travail à mener sur ces contradictions internes serait d’y imposer des revendications d’émancipation et d’égalité sociale, raciale, de genre, mais aussi de mettre en cause l’impérialisme et le colonialisme sanitaires qui se déploie actuellement et contre lequel nous devrions lutter activement. À cet égard, il est important de rappeler la gestion d’autant plus sécuritaire et autoritaire de la pandémie dans les colonies françaises, en dépit de l’absence criante d’une politique de santé publique solide sur ces territoires [1].

Cet ensemble d’interrogations nous pousse vers le cœur de notre argument : la centralité de la polarisation autour du vaccin dans le débat actuel est un piège que nous devons éviter.

D’une part, c’est des mesures autoritaires qui l’encadrent dont il est question. De ce point de vue, si la présence d’éléments fascistes, antisémites et confus, est bien réelle, doit-elle nous rendre aveugles au dispositif de contrôle généralisé que représente le pass sanitaire ? À l’heure des scandales révélés par les lanceurs d’alerte ou de l’espionnage illégal de Pegasus, alors même qu’un vaste mouvement avait été initié contre la Loi Sécurité Globale et l’accentuation sécuritaire qu’elle mettait en oeuvre, la critique du capitalisme de surveillance doit être une thématique qui nous occupe sérieusement. Dès lors, pourquoi cette critique est-elle tout à coup suspendue, ou très timide, sitôt que les questions sanitaires entrent en jeu ? La pandémie mondiale crée-t-elle soudainement un axe « progressiste » si vague que la critique et la méfiance deviennent coupables de trahison ultime ? Et surtout, comment la mise en place systématique de mesures de surveillance illégale et de répression policière par le gouvernement autoritaire et ultra-libéral de Macron peut-elle, pour certains, faire office de solution pour endiguer la pandémie et protéger les plus faibles ?

D’autre part, et c’est peut-être le point le plus important, la tendance générale à faire de la vaccination la solution ultime au problème de la pandémie doit être interrogée. Non pas parce que ce vaccin serait en soi dangereux, mais parce qu’il s’agit d’une mesure strictement « palliative » qui, sous la forme du pass sanitaire, s’inscrit parfaitement dans le néolibéralisme autoritaire contemporain. Ne nous y trompons pas : il est de plus en plus clair que le vaccin revêt aujourd’hui un rôle vital, et que seule une campagne de vaccination gratuite, mondiale et désentravée de ses brevets semble pouvoir mettre un terme à la pandémie que nous traversons. Mais en tant que militant.e.s révolutionnaires, ce sont surtout les liens de causalité qui nous intéressent et pas seulement les conséquences qu’ils engendrent. C’est d’ailleurs là la définition même d’une position politique radicale : qui remonte aux racines, aux causes des événements historiques. Durant les premiers confinements, on a vu le déploiement d’une position de ce type, que l’on pense aux analyses écologiques radicales sur le développement du virus ou au mot d’ordre d’ « autodéfense sanitaire » développé par les Brigades de Solidarité Populaire.

Cette position, alors majoritaire à l’extrême-gauche, était attentive aux recherches qui incriminent le capitalisme fossile dans la destruction des écosystèmes, induisant de ce fait le rapprochement entre espaces de vie humain et animal. Elle mettait en cause la privatisation néolibérale de l’hôpital public (et des services publics en général) et la suppression des lits. Elle soutenait la longue grève des soignant.e.s et la dénonciation de leurs conditions de travail désastreuses depuis des années. Elle ciblait la pénurie de masques, l’absence totale d’anticipation du gouvernement, son mépris pour les fameux métiers de « première nécessité » et, naturellement, son opportunisme autoritaire avec le nouvel État d’urgence, sanitaire cette fois. Elle observait de près ce que celui-ci venait renforcer, du déploiement policier au traitement répressif systématique des non-blanc.he.s et des habitant.e.s de quartiers populaires, sans oublier les conditions sanitaires déplorables et les restrictions drastiques imposées dans les prisons et les centres de rétention administrative.

Depuis que la question de la vaccination oriente les différentes prises de position, toutes ces discussions semblent s’être volatilisées. Pourquoi, soudainement, un certain nombre de points qui sont au cœur de nos luttes récentes sont mis sous le tapis ? En premier lieu, le fait que cette nouvelle mesure contraignante va avoir des conséquences dramatiques, en termes de précarisation et de contrôle, sur les pauvres – qui sont les moins vacciné.e.s, et notamment les non-blanc.he.s, cibles favorites du contrôle policier. Que va-t-il advenir des personnes qui traversent des situations administratives marginalisées, tout particulièrement celles qui ne disposent pas de papiers français ?

Cet ensemble de questions peut en entraîner bien d’autres. D’un point de vue internationaliste et anti-impérialiste, qu’attendons-nous pour diffuser le mot d’ordre fondamental d’égalité d’accès au vaccin et de levée immédiate des brevets ? Dans le même sens, dans un contexte marqué par la pénurie de doses à l’échelle mondiale, pourquoi acceptons-nous – voire encourageons-nous – la priorité accordée aux adolescents et jeunes adultes bien portants des pays occidentaux sur les personnes âgées ou fragiles en Inde ou au Mexique (par exemple en parlant de troisième dose alors même que certains pays disposent d’une très faible couverture vaccinale ?

Ainsi, les positions actuelles nous semblent passer à côté d’un rapport concret au capitalisme contemporain, qui revêt jour après jour ses atours les plus autoritaires. De plus, elles ouvrent un boulevard à l’extrême-droite : pour investir la rue, déjà. Mais aussi pour produire et diffuser un discours d’opposition hégémonique : face à la surveillance de masse, face aux mesures qui méprisent de plus en plus systématiquement toute délibération démocratique minimale ou encore face à l’usage capitaliste de la technologie numérique. Plus généralement, elle permet à la recomposition « libertarienne » du fascisme post-trumpiste de s’ériger en chantre de la méfiance à l’égard des récits d’État.

Notre inspiration devrait se nourrir de la stratégie d’Act Up, qui a promu une politique de santé égalitaire et émancipatrice, contre les intérêts privés qui l’entravaient. Toujours en lutte contre la marginalisation sociale, la position d’Act Up n’a jamais cédé aux sirènes autoritaires et sécuritaires. Dans cette lignée, nous devrions construire des revendications solides et, sur cette base, tenter d’intervenir. Pour un meilleur accès à la vaccination, une transparence réelle et une diffusion d’informations, de discussions, de débats, et contre toute forme de contrôle social et de surveillance. Le calendrier politique des mois à venir nous y enjoint : entre le retour possible de la réforme des retraites et d’un mouvement d’opposition, les conséquences des mesures de surveillance qui prennent forme aujourd’hui, et, évidemment, les élections présidentielles, nous ne pouvons laisser la rue et la critique politique aux fascistes et aux opportunistes.



Notes

[1Ce lundi, Macron a annoncé le retour du couvre-feu et de l’état d’urgence sanitaire en Martinique et à La Réunion, mesures qui n’ont d’ailleurs toujours pas été levées à Mayotte, en Guyane, à Wallis-et-Futuna, à Thaïti et Moorea.

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