SOS Stocamine - Héritage empoisonné ! RDV aux Rayonnantes à Bure



RDV aux Rayonnantes à Bure pour s’informer de l’actualité de la lutte contre le projet de sceller la mine remplie de déchets ultimes à Wittelsheim (France).

Stocamine, c’est :
-* 42 000 tonnes de déchets ultimes contenant de l’arsenic, du cyanure, des pesticides et probablement des déchets radioactifs.
-* une réelle menace pour la nappe phréatique qui alimente des millions de personnes en Alsace, en Allemagne et en Suisse. Les études montrent qu’elle sera gravement polluée d’ici 70 à 300 ans.
-* un passage en force de la ministre de l’écologie pour sceller la mine plutôt que d’extraire les déchets afin de les traiter en surface ! La plupart des élu.e.s alsacien.ne.s étant opposé.e.s à l’enfouissement définitif.
-* une urgence de se mobiliser car tout est en place pour le bétonnage en septembre !
Pour ça, RDV aux rayonnantes à Bure lundi 23 août à 10h pour en savoir plus ! ✊✊

Dans le sud de l’Alsace, à Wittelsheim près de Mulhouse, 44000 tonnes de déchets toxiques ont été enfouis à la fin des années 90 dans le site Stocamine. Les industriels ont creusé de nouvelles galeries sous les cavités des anciennes mines de potasse d’Alsace afin de se débarrasser de déchets ultimes contenant de l’arsenic, du cyanure, du mercure, des pesticides... Certains contiendraient même probablement des déchets radioactifs d’après Cécile Germain-Ecuer, élue à la Région Grand Est. Cet enfouissement était censé être provisoire. En effet, le préfet du Haut-Rhin, en 1997, avait signé un arrêté stipulant que « l’autorisation est accordée pour une durée maximale de 30 ans et qu’à l’expiration de cette durée, les déchets doivent être retirés ».

Puis un dangereux incendie s’est déclaré en 2002 occasionnant la fermeture du site. Entre 2014 et 2017, 2000 tonnes de déchets mercuriels ont été déstockés, ramenant la quantité de déchets actuels à 42000 tonnes.

Le 18 janvier dernier, la ministre de l’écologie Barbara Pompili a décidé de sceller la mine, condamnant ainsi la nappe phréatique à une pollution d’ici 70 à 300 ans d’après des études d’hydrogéologie. Cette réserve d’eau alimente des millions de personnes en eau en Alsace, en Suisse et en Allemagne.

Le 12 juillet dernier avait lieu la réunion du Comité de Suivi de Site (CSS) à laquelle un nombre limité de militant.e.s a pu participer. Les autres restant devant la salle avec banderoles et sous surveillance de la gendarmerie ainsi que des services de renseignements. Le préfet n’a « pas souhaité la présence de la presse pour avoir un débat apaisé sans effet de manche ». Pourtant l’objectif d’une CSS est de « Promouvoir l’information du public sur les conséquences en matière d’environnement et de santé humaine » ! Les élus pro enfouissement et le préfet ne veulent donc pas que ce dossier soit médiatisé... Cette réunion composée du vice-président de la région, du préfet, du sous-préfet, des assos environnementales et de la directrice de Stocamine a abouti à la conclusion que la mine va être scellée...

D’après des infos, le chantier pour sceller la mine doit avoir lieu en septembre et durer 6 mois. Sur le site, aujourd’hui, l’entreprise Bouygues - qui a remporté le marché - est en train de monter la centrale à béton, afin de couler 130 000 M3 de béton qui serait produit sur place.

Mais le béton n’est pas encore coulé ! Et le projet n’est même pas approuvé par la Région Grand Est, la Collectivité Européenne d’Alsace et la majorité des élu.e.s alsacien.ne.s ! La ministre et son bras armé le préfet veulent passer en force mais nous ne les laisserons pas faire ! Il faut que l’Etat prenne ses responsabilités et organise le déstockage de ces déchets afin de les traiter en surface et ainsi protéger la réserve d’eau souterraine.

Rencontrons-nous aux rayonnantes à Bure le 23 aout à partir de 10h, organisons-nous pour préserver l’une des plus grandes réserves d’eau potable d’Europe ! Ne laissons pas ces taré.e.s empoisonner nos petits enfants !

Besoin de relais presse, besoin d’aide à l’écriture, à la propagande visuelle, à l’organisation d’actions etc...

Pour aller plus loin dans la compréhension du dossier :

https://www.rue89strasbourg.com/destockage-nappe-phreatique-alsace-polluee-stocamine-164008

https://reporterre.net/En-Alsace-des-dechets-toxiques-sous-la-plus-grande-reserve-d-eau-potable-d-Europe

https://www.destocamine.fr/les-enjeux/



Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

Articles de la même thématique : Pollution

[Projection] Secret Toxique - 15 novembre à 19h

Projection du documentaire Secret Toxique à la Maison Commune des Lentillères organisée avec France Nature Environnement (FNE21) - suivi d’un débat avec Hélène Grosbois - experte de l’environnement - Prix libre

L’association Serre Vivante prend position contre l’aéroport Dole-Jura

L’aéroport de Dole-Tavaux fait l’objet depuis 2007, date de son transfert par l’État au Conseil général du Jura, de multiples controverses, et l’on peut sérieusement douter de l’intérêt général de cet équipement. Communiqué de Serre vivante, association de défense de l’environnement.

Greenwashing de la centrale biomasse de Dijon

A Dijon, 4e ville la plus verte de France, les réseaux de chaleur biomasse « bas carbone » sont censés décarboner la chaleur, avec par exemple la centrale biomasse de Dalkia , la chaufferie des Péjoces. Cependant, de très nombreux éléments scientifiques démontrent que cette neutralité carbone du bois énergie est erronée et que la combustion du bois accélère de façon massive le changement climatique, contrairement au stock de carbone dans les forêts, dans le bois matériau et dans le biochar qui améliore les sols agricoles. Il est donc urgent de s’attaquer au greenwashing des réseaux de chaleur biomasse de Dijon.