Créée en 2006, la bibliothèque des Tanneries met à disposition plus de 6000 titres. Elle est composée d’un gros fond de théorie politique sur tout un tas de sujet (écologie, anticapitalisme, féminisme, anarchisme, communisme, etc.), de plein de livres sur l’histoire des luttes, plein de philosophie, des sciences humaines, de livres d’art, mais aussi de centaines de romans (dont des polars, de la SF...), de BD, sans oublier les revues. La grande majorité des livres est en langue française mais quelques titres sont en langues étrangères (surtout anglais et espagnol).
La bibliothèque est gérée par un collectif ouvert, elle est ouverte certains mercredis.
Ce mois-ci dans nos rayonnages : critique de l’urbanisme, poésie anti-nationale, un récit d’une vie en taule, et des analyses historiques des insurrections arabes, de la colonisation de l’Algérie, et de la création du peuple juif. Et le mercredi 24, rencontre avec l’autrice de Tupamadre, récit d’une enfant de guerillera Tupamaros.
Des critiques de l’urbanisme, du capitalisme ou du spécisme, et le lancement d’un premier cercle de lecture thématique animé par des membres de la Chouchou, qui nous présenterons leurs meilleurs livres de cuisine !
Ce mois-ci : une sélection d’oeuvres littéraires féminines du monde entier, par les éditions les Prouesses, un recueil de textes pour l’abolition de la police, un récit de la traque de Klaus Barbie, un classique du communisme libertaire et des BD pour les petit·es et les grand·es.
Cet hiver les éditions Syllepse sont à l’honneur à la bibliothèque des Tanneries, avec des livres sur les violences policières et sur les luttes radicales d’Amérique du Nord et du Sud.
Le genre dans l’espace public, pendant le Covid-19, les masculinités militantes à la « Belle Époque », l’afro-transidentité, et un manuel à destination des hommes (cis hétéros) pour devenir moins con : en cette fin d’automne la bibliothèque étoffe son rayon féminisme (il en avait bien besoin). Et aussi : la biographie d’un mouvement révolutionnaire sous le Chili d’Allende, et un essai sur le capitalisme carcéral.
Après plusieurs sessions de tri, étiquetage, rangement, et réflexion sur son avenir, la bibliothèque des Tanneries ouvre de nouveau ses portes depuis le mois dernier.
