Prochaines dates
Permanences
Mercredi 9 et 23 avril, de 16h à 20h, toujours au 35 rue des Ateliers, à Dijon.
Arpentage
Ce mois-ci on arpente De la marge au centre, de bell hooks (voir plus bas dans « Nouveautés »). Vous pouvez venir mercredi 23avril à 18h30 pour assister à la restitution et participer à la discussion qui suivra, mais aussi pour vous inscrire à l’arpentage du mois suivant, qui aura lieu le mercredi 28 mai à 18h30.
Dans l’actualité
Le Pen condamnée à 4 ans de prison dont deux "ferme", 7 ans requis contre Sarko... ça commence à sentir mauvais pour les voleurs encravatés !
Marine Le Pen prise aux mots
Décryptage du nouveau discours frontiste
Cécile Alduy
Stéphane Wahnich
Seuil
À l’heure où Marine Le Pen s’impose sur la scène politico-médiatique et engrange des scores électoraux sans précédent, il est urgent de décrypter la logique de son discours et d’expliquer son efficacité rhétorique. Que dit-elle qui parle tant à tant d’électeurs ? Avec quels mots, quels mythes, quelles images parvient-elle à faire mouche là où la parole politique semble partout ailleurs discréditée ? Et dit-elle autre chose que son père ?
Pour la première fois, une analyse littéraire et statistique de près de cinq cents textes permet de mesurer très précisément l’originalité de cette nouvelle parole frontiste. Discours, éditoriaux, entretiens radio et télévisés des deux présidents successifs du Front national sont passés au crible d’un double traitement informatique et rhétorique afin de cerner au plus près continuités et différences.
Dans sa stratégie de « dédiabolisation », Marine Le Pen a entrepris de réécrire le code frontiste : elle en a modernisé le vocabulaire, les thèmes et l’image. Mais derrière le changement de style, le sens de l’offre politique du Front national a-t-il changé ? Il n’est pas certain qu’il suffise d’adopter les mots de la République pour en porter véritablement les valeurs.
Objections
Scènes de la justice ordinaire
Marius Loris Rodionoff
Amsterdam
Entre 2015 et 2019, Marius Loris Rodionoff s’est rendu dans les tribunaux de grande instance de Lille, Paris et Alençon pour assister aux audiences publiques de comparutions immédiates. Retenant dix journées d’audiences, à raison de cinq affaires par jour, il a composé la cinquantaine de textes que contient ce volume. Le dispositif choisi est brut et sobre : la transcription des faits incriminants – vols à la roulotte, trafic de drogue, violences conjugales, insubordination sociale – donne à entendre la parole du juge, de l’avocat, du prévenu ; puis l’enquête de personnalité, vies minuscules de jeunes hommes, immigrés pour la plupart, écrasées par la société ; enfin le prononcé de la peine, sévère toujours. À travers ces scènes ordinaires de la justice, Marius Loris Rodionoff fait œuvre d’écrivain public. Mais il décrit aussi en ethnographe le fonctionnement d’une institution de reproduction de l’ordre social. Au moment où la comparution immédiate se politise et sert à réprimer massivement les mouvements sociaux, ce livre lève un coin de voile sur cette machine à punir et enfermer.
Prisonnières
Catherine Erhel
Catherine Leguay
Voix de femmes/ Stock 2
Les prisons de femmes, c’est quoi ? C’est comment ? Le silence, l’ignorance ont jusqu’à présent laissé la place à toute une mythologie misogyne voire égrillarde : les femmes recluses seraient sournoises, perfides, perverses et bien sûr... homosexuelles ! Des voix étrangères...
Alors, quelques femmes ont dit, ont écrit, avec pudeur et avec sincérité, leurs années de détention à la Centrale de Rennes, dans les Maisons d’Arrêt de Fleury-Mérogis-Femmes, de Looz-lez-Lille, de Lyon...
Elles disent leur quotidien, leur solitude, leur sexualité.
Elles disent leur violence et leurs délits...
Elles disent leur vie d’avant la prison, leur vie d’épouse, de mère, quand l’enfermement n’était pas celui des murs.
Voix de détenues, vois de femmes, voix de nous toutes encore réprimées dans notre corps, notre vie sociale, notre parole. Femmes en prison, femmes en justice, femmes en famille, autrement dit, femmes enfermées : Prisonnières...
Guide à l’usage des proches de personnes incarcérées
Soledad et associé-e-s
Que faire lorsqu’un proche est incarcéré ? Comment demander un permis de visite ? Comment se déroule un parloir ? Quels sont les droits des proches des personnes détenues ? En France, chaque année, plus d’un demi-million de personnes se posent ces questions - et quelques autres...
Réalisé par des proches de détenus, ce guide donne des pistes concrètes pour répondre aux problèmes juridiques, sociaux et pratiques posés par l’incarcération d’une personne proche.
Du dépôt de linge à la lutte contre les prisons, connaître nos droits, échanger nos astuces et construire des solidarités devant les portes des prisons et par-dessus les murs, voilà à quoi doit servir dce guide !
À bas les prisons, toutes les prisons !
Alexandre Jacob
L’insomniaque
« Envisagée sous l’angle d’une humanisation relative, cette réforme serait évidemment souhaitable. Les prisonniers échappant aux brimades, aux abus de pouvoir dont ils sont victimes, ce serait un progrès. Mais le problème n’en resterait pas moins entier. Vu de haut, c’est la structure sociale tout entière qu’il faudrait changer. Dans l’état actuel des choses, j’estime que la vindicte exercée dans les établissements pénitentiaires constitue une des plus grandes abominations de l’époque et je crie : à bas les prisons, toutes les prisons ! »
Nouveautés
Nous sommes tous des féministes
Chimamanda Ngozi Adiche
Gallimard
« Partout dans le monde, la question du genre est cruciale. Alors j’aimerais aujourd’hui que nous nous mettions à rêver à un monde différent et à le préparer. Un monde plus équitable. Un monde où les hommes et les femmes seront plus heureux et plus honnêtes envers eux-mêmes.
Et voici le point de départ : nous devons élever nos filles autrement. Nous devons élever nos fils autrement » Chimamanda Ngozi Adichie aborde le sujet controversé du féminisme avec lucidité, éloquence et humour.
La révolution féministe
Aurore Koechlin
Amsterdam
Depuis quelques années, le féminisme connaît un nouvel essor, en France et dans le monde occidental, mais aussi partout ailleurs, particulièrement en Amérique latine. Ce petit livre a pour ambition de faire le point sur la diversité des luttes et réflexions actuelles. Il fait l’hypothèse qu’une « quatrième vague » du féminisme a commencé. Il propose tout d’abord un parcours politique et intellectuel à travers l’histoire trop méconnue des trois premières vagues, dont il détaille les grands courants, les lignes de force, les lignes de clivage et les points aveugles : ce souci pédagogique est une de ses premières vertus, surtout à une époque où l’on réduit parfois uniformément la deuxième vague à un féminisme « blanc », « bourgeois » ou « d’État ». L’autrice insiste sur les enjeux et les points de division du mouvement aujourd’hui (les femmes musulmanes, le travail sexuel et les personnes trans, notamment) et défend un féminisme axé sur la « reproduction sociale », sur la relation entre oppression de genre et perpétuation du système capitaliste. S’inscrivant dans les pas de Lise Vogel et Silvia Federici, elle jette un pont entre le féminisme matérialiste ou marxiste des années 1970 et les luttes et travaux les plus contemporains. Les lectrices et lecteurs trouveront dans ce livre un précieux guide pour s’orienter dans l’histoire et l’actualité du féminisme.
Les luttes des putes
Thierry Schaffauser
La Fabrique
Pénaliser, abolir, verbaliser, réprimer : tel est le bruit de fond commun aux discours sur « les putes », qu’ils émanent de députés, de féministes ou de maniaques de l’ordre moral et urbain. À contre-courant, ce livre défend l’idée de travail du sexe, idée scandaleuse entre toutes car elle implique une alliance entre le combat féministe, le combat ouvrier et celui des pauvres et des exclus. Se fondant sur son savoir historique et sur son expérience personnelle, Schaffauser dénonce les violences, décrypte les sollicitudes hypocrites et raconte l’histoire des luttes, en particulier la création du STRASS (Syndicat du travail sexuel), et ses rapports souvent conflictuels avec une « extrême gauche » confite dans la vertu.
La doctrine du consentement
Clara Serra
La Fabrique
Le consentement est devenu le mantra des politiques sexuelles. On lui prête toutes les vertus, même celle de transformer de fond en comble les législations sur les violences sexuelles. Des institutions européennes à certains cercles féministes, on oppose une doctrine du consentement affirmatif, résumée par le slogan « seul un oui est un oui », à un cadre légal réputé caduc, focalisé sur les faits de violence, d’intimidation ou de surprise.
Clara Serra démêle une série d’ambiguïtés que recèle l’idée de consentement. Derrière la fausse évidence du concept s’ouvre la question de savoir ce que signifie consentir. Le consentement affirmatif présuppose que nos désirs sont parfaitement clairs et sans ambivalence ; or, d’après l’autrice, on peut tout à fait admettre que la sexualité est conflictuelle et embrumée, sans rien sacrifier de la distinction entre un acte consenti et un acte contraint.
Plutôt que de laisser le soin aux tribunaux de délibérer sur nos désirs, il faut s’intéresser aux conditions (sociales, économiques, culturelles) qui permettent aux unes et aux autres de pouvoir dire non.
Une théorie féministe de la violence
Pour une politique antiraciste de la protection
Françoise Vergès
La Fabrique
Le langage officiel à propos de l’égalité hommes-femmes est un répertoire de violences : harcèlement, viol, maltraitance, féminicide.
Ces mots désignent une cruelle réalité. Mais n’en dissimulent-ils pas une autre, celle des violences commises avec la complicité de l’État ? Dans cet ouvrage, Françoise Vergès dénonce le tournant sécuritaire de la lutte contre le sexisme. En se focalisant sur des « hommes violents », on omet d’interroger les sources de cette violence. Pour l’autrice, cela ne fait aucun doute : le capitalisme racial, les populismes ultra-conservateurs, l’écrasement du Sud par les guerres et les pillages impérialistes, les millions d’exilé•es, l’escalade carcérale, mettent les masculinités au service d’une politique de mort. Contre l’air du temps, Françoise Vergès nous enjoint de refuser l’obsession punitive de l’État, au profit d’une justice réparatrice.
De la marge au centre
Théorie féministe
bell hooks
Cambourakis
Avec De la marge au centre, son deuxième essai paru aux États-Unis en 1984, bell hooks poursuit la réflexion initiée dans Ne suis-je pas une femme ? Étudiant les succès et les manquements des mouvements féministes qui ont traversé le XXe siècle, elle constate l’échec de la création d’un féminisme de masse qui s’adresserait à toutes.
Elle s’attache ainsi, dans un style toujours accessible, à bouleverser les représentations habituelles de la pensée féministe majoritaire en plaçant au centre de sa réflexion les femmes noires et/ou des milieux populaires, insistant sur le besoin profond d’une approche révolutionnaire de ces questionnements.
Cet ouvrage percutant a imposé bell hooks comme l’une des voix les plus influentes et stimulantes de la scène féministe.
Peau
À propos de sexe, de classe et de littérature
Dorothy Allison
Cambourakis
Activiste féministe lesbienne radicale depuis les années 1970, Dorothy Allison a connu le succès avec ses romans (L’Histoire de Bone, Retour à Cayro). En 1994, elle publie Peau, un recueil d’essais. Elle y parle de son enfance, d’inceste, de lesbophobie. Elle raconte son engagement féministe, sa sexualité, les « Sex Wars » des années 1980. Elle partage ses réflexions sur la littérature : comment écrire l’extrême misère sociale, comment écrire sur le sexe ? Un livre tout à la fois intime, décapant et profondément politique, réédité avec sept textes inédits en français.
Le commun des mortelles
Faire face au féminicide
Margot Giacinti
Divergences
Les meurtres de femmes parce qu’elles sont des femmes ne constituent pas une nouveauté de notre temps. Plusieurs générations de féministes, depuis la fin du XIXe siècle, ont dénoncé à leur façon le caractère genré du phénomène. C’est d’abord à elles que cet ouvrage rend hommage en retraçant leurs combats et leur pensée. C’est ensuite à l’expérience des victimes qu’il s’intéresse. Loin de subir passivement ces formes extrêmes de la domination masculine, celles-ci se sont souvent efforcées de dénoncer, de résister, d’agir contre leurs agresseurs. L’examen des archives met en lumière, de la Révolution française à aujourd’hui les grands traits d’un fait social banalement structurel.
Une histoire des produits menstruels
Jeanne Guien
Divergences
Loin d’être un phénomène purement biologique, les règles et plus généralement le cycle menstruel forment une expérience socialisée. Chaque société développe une culture menstruelle dominante, faite de pratiques, techniques et représentations plus ou moins acceptables. Ce livre étudie la culture menstruelle propre aux sociétés consuméristes, dans lesquelles toute expérience (notamment, toute expérience du corps) tend à être associée à des produits marchands. À travers l’histoire de trois produits menstruels – les serviettes jetables, les tampons jetables et les applications de monitoring des règles – l’auteure poursuit son enquête sur le consumérisme, les objets du quotidien et le dressage des corps « féminins ».
Théories féministes voyageuses
Internationalisme et coalitions depuis les luttes latino-américaines
Mara Montanaro
Divergences
Parler de théories féministes voyageuses, c’est nommer la nécessité de faire correspondre le féminisme eurocentré avec d’autres mouvements de par le monde. Parmi ces derniers, l’expérience des féminismes latino-américains est précieuse, car elle jette une lumière nouvelle, décoloniale, sur des concepts centraux de la théorie féministe. En questionnant l’universalité du sujet « nous, les femmes », en réinventant la grève féministe contre le travail reproductif, en résistant à partir d’un corps lié à sa communauté, les mouvements féministes en Amérique du Sud démontrent qu’on peut à la fois tenir aux particularités d’un contexte national ou communautaire, et rester source d’inspiration pour le reste du monde. Préface de Veronica Gago.
Hilaria
Récits intimes pour un féminisme révolutionnaire
Irene
Divergences
Croisant histoires familiales, théories politiques et faits historiques, Irene tire ici de la vie d’Hilaria, son aïeule, des armes pour outiller les mouvements féministes contemporains. Hilaria est une femme du prolétariat basque, veuve, qui élève seule ses enfants. Le tragique et le chaos de leur existence dans les années 1930 n’auront jamais raison de leur joie de vivre et de leur soif de construire un monde désirable. Ils sont une inspiration pour notre temps, où les fascismes sont à nouveau aux portes du pouvoir en Europe.
C’est au féminisme d’Hilaria qu’il importe de revenir : un féminisme populaire qui se dit tout à la fois anarchiste, antifasciste, anticapitaliste et anticarcéral.
À propos d’amour
bell hooks
Divergences
Parmi les livres les plus appréciés de bell hooks, À propos d’amour est un texte singulier. Avec sa perspicacité habituelle et ses talents de vulgarisatrice, l’autrice afroféministe s’y attaque à une thématique rarement abordée de front en théorie politique.
Définissant l’amour comme un acte et non comme un sentiment, bell hooks démonte tous les obstacles que la culture patriarcale oppose à des relations d’amour saines, et envisage un art d’aimer qui ne se résume pas au frisson de l’attraction ou à la simple tendresse. Recourant à la philosophie morale comme à la psychologie, elle s’en prend au cynisme narquois qui entoure les discussions au sujet de l’amour, et s’attache à redonner toute sa noblesse à la possibilité de l’amour, dans une perspective féministe.
La volonté de changer
Les hommes, la masculinité et l’amour
bell hooks
Divergences
Si pour beaucoup d’hommes, le féminisme est une affaire de femmes, bell hooks s’attelle ici à démontrer le contraire. La culture patriarcale, pour fabriquer de « vrais hommes », exige d’eux un sacrifice. Malgré les avantages et le rôle de premier choix dont ils bénéficient, ces derniers doivent se faire violence et violenter leurs proches pour devenir des dominants, mutilant par là-même leur vie affective.
La volonté de changer est un des premiers ouvrages féministes à poser clairement la question de la masculinité. En abordant les préoccupations les plus courantes des hommes, de la peur de l’intimité au malheur amoureux, en passant par l’injonction au travail, à la virilité et à la performance sexuelle, bell hooks donne un aperçu saisissant de ce que pourrait être une masculinité libérée, donc féministe.
Petit manuel antiraciste et féministe
Djamila Ribeiro
Anacaona
Dans ce Petit Manuel, Djamila Ribeiro, philosophe et féministe brésilienne, aborde le racisme dans le milieu professionnel et culturel, parle de négritude, de blanchitude, de désirs et d’affects... En dix chapitres courts et impactants, elle présente des pistes de réflexion pour reconnaître les discriminations, prendre conscience de certains privilèges, adopter des pratiques antiracistes et féministes et, ainsi, assumer la responsabilité de faire bouger les choses. C’est une pratique qui commence dans les attitudes quotidiennes, et nous concerne toutes et tous.
La Subsistance
Une perspective écoféministe
Maria Mies
Veronika Bennholdt
La Lenteur
« La spécificité de notre approche théorique est de tenir ensemble la question féministe, la question écologique et la question économique. Dans ce livre, nous voulons montrer que la vision du monde qui préconise une croissance infinie repose sur le déni des processus naturels liés à la reproduction de la vie. Le primat de l’opérationnalité - ou, comme on l’appelle aussi, le productivisme - entraîne la destruction dans son sillage. La dévalorisation du féminin fait partie de son bagage éthico-moral. Nous voulons indiquer les moyens de nous en libérer. »
Le Coeur sur la table
Pour une révolution romantique
Victoire Tuaillon
Binge audio éditions
Après Les Couilles sur la table, place au Cœur sur la table, le nouveau livre de Victoire Tuaillon, adapté de son podcast Le Cœur sur la table.
« À la fin de notre vie, ce qui nous aura rendu le plus heureu·ses, c’est d’avoir eu des relations riches et profondes avec les autres.
Alors ma question, c’est : comment on fait ? »
Dans un monde qui confond trop souvent amour, violence et dominations en tous genres, nous avons besoin de nouveaux modèles pour vivre des relations affectives plus profondes et plus égalitaires les un·es avec les autres.
C’est le sens de la grande conversation collective que Victoire Tuaillon a lancée avec le podcast Le Cœur sur la table, afin de jeter les bases d’une vraie révolution romantique : témoignages, éclairages d’expert·es et expériences vécues interrogent les façons dont on s’aime aujourd’hui… et dont on pourrait s’aimer demain.
Ce livre reprend les épisodes du podcast, et va plus loin avec de nombreux témoignages inédits, des sources et des ressources, pour mieux analyser les vieux schémas dont beaucoup ne veulent plus, et les nouvelles pratiques qui émergent, individuelles ou collectives.
Parce que l’amour, c’est une des façons de faire la révolution.
Nouveautés pas nouvelles
Nathalie Quintane, Ultra-Proust, Une lecture de Proust, Baudelaire, Nerval, La Fabrique, 2018
Jacques Mesrine, L’Instinct de mort, Flammarion, 2008
Furio Jesi, Spartakus, Symbolique de la révolte, La Tempête, 2016
Ian Hacking, Entre science et réalité, La construction sociale de quoi ?, La Découverte, 2008
Jean Hatzfeld, Dans le nu de la vie, Récits des marais rwandais, 2002
Julius Van Daal, Le rêve en armes, Révolution et contre-révolution en Espagne, 1936-1937, Nautilus, 2001
Arlie Russell Hochschild, Le prix des sentiments, au coeur du travail émotionnel, La Découverte, 2017
Abdoulaye Tamboura Le conflit touareg et des enjeux géopolitiques au Mali, Géopolitique d’une rébellion armée, L’Harmattan, 2018
Joseph Conrad, Un anarchiste, La lubie, 2002
Bechtold-Rognon, Charlier, Coupé et. al. (coord.), Toutes à y gagner, Vingt ans de féminisme intersyndical, Syllepse, 2017
Catherine Baker, Insoumission à l’école obligatoire, Ravin Bleu / Tahin party, 2008
Aaron Cicourel, La justice des mineurs au quotidien de ses services, Éditions ies, 2017
Alice Piciocchi, Andrea Angeli, Kiribati, Chroniques illustrées d’un archipel perdu, Rouergue, 2018
Un grand merci à tou·tes les donnateur·ices !
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