13 associations dijonnaises apportent leur soutien au Quartier des Lentillères face aux attaques de la mairie



CNT 21 Les Amis de la Terre Côte-d’Or Attac 21

« Le Quartier libre des Lentillères pallie, sur l’agglomération dijonnaise, les carences des institutions qui sont chargées de prendre en charge [les personnes sans solution de logement] »

Communiqué au sujet des Lentillères, et de l’accueil des personnes précaires.

Nos associations et organisations, dont certaines sont membres du Collectif Soutien Asile, témoignent du soutien actif et de l’accueil inconditionnel qu’apportent les Lentillères à des personnes sans solution de logement.
Que ce soit par des « mises à l’abri » d’urgence de personnes qui, sans cela, seraient à la rue (dont tout récemment une mère sortant de la maternité avec son bébé), ou en hébergeant de façon plus durable des personnes dont la précarité ne leur permet pas d’accéder à un logement stable, le Quartier libre des Lentillères pallie, sur l’agglomération dijonnaise, les carences des institutions qui sont chargées de prendre en charge ces personnes, ou qui leur créent elles mêmes des difficultés à accéder à un logement digne (précarité liée aux démarches de renouvellement de titres de séjour par exemple).

Les Lentillères offrent à ces personnes les moyens d’hébergement dont disposent ses habitant.es, mais aussi une solidarité que l’on peut légitimement reconnaître et apprécier à sa juste valeur dans ces périodes très difficiles pour l’accueil des personnes précaires et /ou migrantes, où beaucoup de portes se referment devant elles et eux.

Signatures :
ACO, AGIRAbcd, Ami.es de la Confédération Paysanne, Amis de la Terre Côte d’Or, Assemblée Populaire21, ATTAC21, CIMADE, CNT21, LVN Observer Partager Agir, MAN21, Mouvement de la Paix, Oxfam, Quetigny Environnement

Illustration :
"La Boucherie", ou "Chicago" un des premiers squat ouverts aux Lentillères pour l’accueil de réfugiés. Ouvert à l’hiver 2011, il est expulsé puis détruit en juillet 2013. Depuis, ses ruines ont été réaménagées par des occupant·es des Lentillères en un terrain de BMX, que la mairie souhaite détruire pour construire des immeubles.


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