Lundi 31 mars, Marine Le Pen, ainsi que 23 membres du FN (aujourd’hui RN) et le parti lui même, ont été reconnus coupables de détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires du Front national.
Parmi ces 24 condamnés figure notamment Julien Odoul, député de la 3e circonscription de l’Yonne et conseiller régional de Bourgogne Franche-Comté.
Il fait partie d’un groupe de 12 personnes condamnées pour avoir bénéficié d’emplois fictifs d’assistants parlementaires alors qu’elles travaillaient en réalité pour le FN à des fonctions sans rapport avec le parlement européen. Comme tous les membres de ce groupe il a été condamné pour recel de détournement de fonds publics.
Il est condamné à huit mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité sans exécution provisoire. Il a annoncé faire appel, ce qui lui permet de conserver ses mandats de député RN de l’Yonne et de conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté en attendant une décision de justice définitive.
Après avoir passé des années à dénoncer le « laxisme des juges », « les étrangers qui volent le pain des Français », et « la fin de l’autorité », il a s’en est pris dès lundi soir à la Justice et a dénoncé un « effondrement de la démocratie », plutôt que de simplement quitter définitivement la vie politique comme n’importe quel voleur en col blanc pris la main dans le sac devrait le faire.
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