Depuis Dijon...
Des expulsions à la zad de Notre-Dame des Landes, on est un certain nombre à s’y préparer depuis des années. Au moins depuis 2012 où nous étions des milliers à avoir résisté pendant des jours aux attaques de l’opération César. Déjà à cette époque, l’amicale « Dijon - Notre-Dame-des-Landes » avait organisé des rassemblements à Dijon, des collectes de matériels, des voyages à la zad,... Elle réunissait des dijonnais·es pour qui lutter contre un aéroport, même à 700 km de Dijon, avait un sens.
Les années passant, le sens de ce soutien s’est solidifié et précisé. Ce qui se construit à la zad a résonné dans nos vies de milles manières, et nous avons planté nos batons dans la terre de Notre-Dame-des-Landes en 2016, promettant de revenir le chercher en cas d’expulsion.
Comme dans tous les comités de soutien, nous avons échafaudé des plans, imaginé 100 fois devoir partir à la zad en catastrophe pour aller résister aux forces de l’ordre, pour à chaque fois se rendre compte que le gouvernement reculait sans même que nous ayons besoin d’enfiler nos bottes.
Mais depuis lundi 9 avril, il n’est plus vraiment possible de reculer. Ça parait incroyable, mais en ce moment même des centaines de flics envahissent les espaces qu’on a tant aimé ces dernières années. Non pas seulement parce qu’on y a vécu des bons moments, mais sutout parce qu’ils représentent ce pour quoi nous sommes des milliers à nous battre quotidiennement : la possibilité de s’inventer une vie commune en scisison avec le cours des choses.
Aujourd’hui, il nous faut réagir et sauver la zad, par tous les moyens possibles !
L’Amicale Dijon-Nddl appelle tou·tes les dijonnai·ses :
- à se rendre à la zad dès que possible pour lutter contre la destruction de ce tout ce qui s’y construit depuis des années !
- à ce que chacun·e manifeste son soutien de la façon qui lui semblera le plus appropriée par des affiches, des actions, des messages de tout type...
Compléments d'info à l'article