Ce mercredi 19 avril 2023, partout en France, les collectifs locaux des Soulèvements de la Terre sont appelés à mener des actions pour visibiliser leur existence afin de signifier de manière évidente la présence de notre mouvement en réaction à la menace de dissolution annoncée par Mr Darmanin suite à la mobilisation du 25 mars 2023 à Sainte-Soline.
A Auxerre, le comité a tenu sa première réunion le dimanche 16 avril et compte déjà 4 points-relais dans l’Yonne (lieu physique où aller chercher l’information sur le collectif).
Suite à cette réunion, le comité a choisi d’exprimer sa présence en dénonçant ce que combat le collectif des Soulèvements de la Terre.
Ainsi, un logo géant peint au blanc de meudon sur le vélodrome d’Auxerre dénonce la bétonisation des terres dont ce lieu à l’abandon témoigne du gachis.
Des affichages ont été mis en place à Branches pour dénoncer le projet d’agrandissement de l’aérodrome, au rond-point d’Auxerre-Expo pour dénoncer le projet de contournement, vers l’échanger sud de l’A6 pour dénoncer le projet de zone industrielle, sur un distributeur automatique de ciment pour dénoncer la bétonisation en général et sur la centrale à hydrigène qui n’est que du green-washing.
Une façon de visibiliser un mouvement que le gouverment veut faire disparaître.
Le mouvement des Soulèvements de la Terre, rassemble depuis plus de deux ans et d’une manière inédite des citoyens, des associations, des syndicats et des collectifs militants, toutes et tous engagé·e·s dans un combat commun contre la privatisation de l’eau, l’artificialisation des sols, l’accaparement des terres...
Autant d’écocides aux services de quelques tenants de la bourgeoisie et au détriment du plus grand nombre, paysans, ouvriers, employés, issus des classes moyennes et populaires. Il est de notre droit et de notre devoir de nous y opposer.
C’est pourquoi nous appelons, nous, collectifs locaux des Soulèvements de la Terre, comme l’ont fait avant nous plus de 90000 citoyens et citoyennes, et un grand nombre de personnalités, à continuer la lutte partout sur le territoire.
Iels ne peuvent dissoudre un mouvement, iels ne peuvent dissoudre des idées.
Face à leur inaction climatique, pour laquelle iels ont été deux fois condamné·e·s, face à une politique qui ne favorise que le capital financier, agro-industrie, déforestation, BTP, etc. Il est de notre droit et de notre devoir de nous soulever.
Face à la stigmatisation de tout·e·s celles et ceux qui s’opposent à leur politique délétère, pour l’humain, pour tout ce qui vit ; à l’heure où celles et ceux qui osent rêver d’un autre monde sont systématiquement dénigrés, bombardés de grenades, criminalisés, il est temps de nous révolter.
Nous ne nous résignerons pas. Nous n’accepterons jamais le monde tel qu’iels veulent nous l’imposer.
Nous, toutes et tous, sommes les Soulèvements de la Terre.
Les soulevé·e·s du 89
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