Thierry Falconnet, le maire socialiste de Chenôve, semble avoir un penchant pour les coups bas.
Son style, c’est celui d’un chef de clan, où la stratégie éléctorale prime. Récemment, l’annulation surprise d’une réunion des insoumis illustre bien cette tendance. Réservée depuis deux mois, la salle suposée indisponible était en fait entièrement vide sur le crénau réservé. Comme il disait il l’année dernière : « on peut applaudir l’unité des gauches » !
Il a pourtant tout d’un ministre : accusé de diffamation envers un élu d’opposition, visé par des plaintes classées sans suites pour harcèlement au travail et harcèlement sexuel, ciblé par un corbeau l’accusant de prise illégale d’intérêt... Un signataire éxamplaire de la charte des valeurs de la République.
Malgré ça, Thierry n’est pas arrivé à se faire élir big-boss de la fédération du PS de Côte d’Or. Pour cause, son adversaire était de taille : Michel Neugnot.
Michel, son truc à lui c’est plutôt le racisme décomplexé. « Il [...] a des propos qui ne sont plus acceptables aujourd’hui » dirait plutôt le chef du PS de la Nièvre.
Lors d’une présentation du chantier de rénovation d’une ligne ferroviaire, Michel Neugnot aurait répondu à une question de Mahamadou Sangaré, en terminant ses propos par « C’est bon pour toi baobab ? »
En effet, pas acceptable. Michel s’en défend en évoquant "la tradition africaine du palabre autour du baobab", mais le bureau suprême lui retira son titre.
Alors, poire à lavement ou sandwich au caca ?
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