Atelier d’écologie politique « Penser les transition »
(https://transire.hypotheses.org/1084)
jeudi 23 juin, 13h-15h, salle Chevrier
(3e étage, bâtiment Droit-Lettres, côté Droit).
Conférence de Doris Farget,
professeure au Département des sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal
Du droit au territoire conféré par l’État vers le droit vécu et les normativités innues : quelles pistes pour penser un droit enraciné ?
Dans le cadre de cette présentation, je partirai de mon expérience à titre de juriste pour faire état, d’une part, des normes qui protègent les droits territoriaux des peuples autochtones en droit international et interaméricain et, d’autre part, du régime constitutionnel qui encadre les droits territoriaux des peuples autochtones au Canada, en particulier l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. J’expliquerai ensuite comment mon apprentissage de la recherche collaborative avec les peuples autochtones, en particulier en contexte Innu [1], me permet de réarticuler ma réflexion sur le droit tel qu’il est vécu par les justiciables autochtones, mais aussi sur ses failles et de recentrer mon regard sur des formes de normativité produites directement par les Autochtones eux-mêmes.
Doris Farget est docteure en droit des Universités de Montréal et d’Aix-Marseille. A avoir effectué deux stages postdoctoraux dont l’un au Département d’anthropologie de l’Université McGill, elle est aujourd’hui professeure au Département des sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal et directrice du Groupe de recherches interdisciplinaires sur les affirmations autochtones – Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (GRIAAC-CIÉRA-Montréal).
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info