Sommaire
- La coupe ajournée du sapin chez Bonoron, à Bonin
- Grâce à la mobilisation des soulèvements de la terre ?
- Un impressionnant dispositif de gendarmerie
- Aucun incident à déplorer, si ce n’est la vindicte des producteurs
- Une industrie nocive pour l’eau, la terre, la forêt
- Pour fêter la non-dissolution… et notre détermination
La coupe ajournée du sapin chez Bonoron, à Bonin
Une victoire dans le Morvan ce vendredi 7 novembre à Bonin puisque devait avoir lieu, en grande pompe, l’abattage du sapin de Noël de l’Élysée devant un parterre de journalistes, producteurs et autres représentants préfectoraux, invités pour l’occasion.
Il semblerait que le nom des soulèvements fasse plus que jamais trembler car l’abattage en question a été ajourné la veille au soir pour cause d’inaccessibilité au sapin… officiellement !
Grâce à la mobilisation des soulèvements de la terre ?
Nous sommes tout de même en droit de nous demander si la présence des manifestant•es dont l’appel à mobilisation avait été largement différé et relayé par diverses assos locales, n’a pas quelque peu pesé sur cette décision.
L’événement cependant – car c’en est un – c’est la présence de sympathisant•es aux Soulèvements de la terre, de citoyen•nes et de membres d’associations locales devant l’entreprise Bonoron, fournisseur traditionnel du sapin de l’Élysée.
Un impressionnant dispositif de gendarmerie
Présence attendue, puisqu’accueillie par un impressionnant dispositif de gendarmerie, de RG, de contrôle de tous les accès à Bonin (fière mégalopole dà peine une centaine d’habitant•es) avec en prime contrôle de véhicules, des occupant•es, des papiers, fouilles au corps et avec un chien, tests salivaires, d’alcolémie, questions intensives etc.
Aucun incident à déplorer, si ce n’est la vindicte des producteurs
Aucun incident à déplorer cependant puisque les manifestant•es se sont réunis dans la joie et le partage. La seule vindicte fut celle des producteurs, du haut haut de leur « SUV », roulant presque sur les pieds des gens pour leur demander de plus près s’ils n’avaient pas un travail plutôt que d’être là !
Une industrie nocive pour l’eau, la terre, la forêt
Ils en ont un et pas des moindres ! Faire savoir leur colère et se battre contre la pollution de l’eau, l’appauvrissement du sol, l’utilisation de pesticides (7 traitements minimum par an), l’accaparement des terres, la destruction de la biodiversité, le chantage à l’emploi, tout ça pour enrichir une poignée de producteurs de sapins !
Pour fêter la non-dissolution… et notre détermination
Nous sommes très heureux.ses d’avoir été présent•es et d’avoir, pour la première fois, montré au pied même de leur empire dévastateur notre détermination et notre solidarité ! Quelle meilleure façon de fêter une non dissolution des soulèvements de la terre même si elle est temporaire que de prouver que la mobilisation des citoyen•nes ne s’éteindra pas devant un tribunal !
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