Dans le même temps, le gouvernement annonce vouloir matraquer encore plus les chômeurs.euses et précaires avec de nouvelles lois tordues et humiliantes. Il s’empresse aussi d’annoncer à toutes et tous, qu’en janvier, au moment où tous les prix vont augmenter de manière incommensurable, il va mettre en œuvre une odieuse réforme des retraites pour faire travailler les gens toujours plus, pour martyriser leurs corps et leurs esprits.
Dans le même temps aussi, les dividendes des actionnaires s’envolent atteignant des revenus hallucinants, les patron.ne.s du CAC40 s’affolent avec des augmentations de salaires allant jusqu’à 52%, tout cela pendant que l’extrême majorité des personnes s’asphyxient en silence, crèvent dans leur coin tellement il devient dur de joindre les deux bouts.
Il y a encore peu, certain.e.s osaient « fin du mois, fin du monde ».
Les récentes grèves de septembre et octobre bien que nécessaires pour demander une hausse des salaires, des pensions de retraites et des minimas sociaux ne sont pas suffisantes. Cela est encore plus vrai quand les personnes n’ont plus d’argent, il devient dès lors quasi-impossible – en l’absence de caisses de grève – de participer activement aux grèves. D’autres grèves s’annoncent pour cette fin octobre et surtout pour le jeudi 10 novembre mais, là encore, elles ne seront pas suffisantes malgré leur nécessité.
Se pose alors les questions du que faire et du pour quoi faire ? Attendre patiemment une lente mise à mort sociale ? Conserver notre tranquillité en optant pour une léthargie bienfaitrice ? Tenter autre chose ?
Nous sommes quelques un.e.s à estimer qu’il n’est pas possible de rester muet.te.s.
Il y a déjà 4 ans surgissaient les Gilets Jaunes et leur autonomie radicale. Une dose de boost était prise, malgré des désaccords politiques évidents sur certaines thématiques. Malgré tout, il convient de rappeler que les GJ ne doivent pas être considérés comme un ensemble unique et que leur existence a rappelé la force des mouvements spontanés, ou en tout cas non-sclérosés par une lenteur bureaucratique. Ce qui est certain, c’est que depuis 4 ans, rien n’a changé ou en pire (inflation, précarité, lois liberticides, etc) !
Face à ce constat, nous appelons toutes les personnes, collectifs, associations, assemblées GJ, syndicats et autres à (re)prendre la rue pour une nécessaire rébellion. Ou pour plus.
C’est dans cette perspective que nous appelons tout le monde à prendre part à des manifestations les samedis 12, 19 et 26 (novembre) et 03, 10 et 17 décembre (décembre) à Dijon. Rendez-vous à 14h ces jours-là, place Bareuzai (ou Francois-Rude). Occupons le centre-ville avec nos revendications.
Des personnes ne souhaitant pas attendre janvier et son lot de souffrance.
« Bientôt on crève, voilà l’hiver
Encore un peu d’soupe populaire
As tu remercié les bouddhas
Avant d’entâmer ton repas ? »,
On a faim, Bérurier Noir
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info