En novembre 2016, 67 Faucheurs Volontaires ont neutralisé des parcelles d’essai de colza génétiquement modifié de Dijon-Céréales en Côte d’or. Ils ont revendiqué leur action en se rendant au siège de Dijon-Céréales où ils ont pu constater la présence de stocks de bidons d’herbicide de la marque BASF (Cleravis et Cleranda) spécifiques aux VrTH (variétés rendues tolérantes aux herbicides). 36 de ces faucheurs étaient aujourd’hui convoqués au tribunal Boulevard Clemenceau mais tous sont solidaires, et demandent à comparaître.
Ce matin, les Faucheurs appellaient leurs soutiens à se rassembler place Wilson pour les accompagner jusqu’au Tribunal de Grande Instance, boulevard Clémenceau. 100 à 150 personnes ont répondu à l’appel et ont déambulé sur les boulevards, derrière une charette tirée par deux chevaux, et au rythme d’une battucada.
Arrivés sur place, un triste comité d’accueil attendait les inculpés, puisqu’une petite trentaine d’agrobusinessmen occupaient l’entrée du TGI. Tous vétu d’un uniforme bleu Marine logotypé « Agriculteurs volontaires ». Tous venus défendre leur droit d’empoisoner leurs enfants.
À leur tête on a pu reconnaitre un membre de la dynastie Patriat, Marc, le neveu de François [1], lobbyiste pro-OGM et pro-pesticides, probablement présent en sa qualité de président de Dijon Céréales.
Le procés s’étendra sur deux jours, pendant lesquels des animations sont proposées par le collectif vigilance OGM 21 :
Jeudi 15 à 21h : bal-folk à la Maison-Phare
Vendredi 16 à 21h : concert aux Tanneries
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