Si vous êtes convoqué.e, vous pouvez en faire part à la caisse de solidarité contre la répression de Dijon, afin de pouvoir se mettre en lien et s’organiser collectivement.
Quelques infos concernant l’audition libre :
- Vous devez la recevoir par courrier, et non y être « invité » par un appel des flics sur votre téléphone privé ; demandez donc une trace écrite avant toute chose.
- Une audition libre n’est pas une garde à vue. Vous êtes « invité.e » à vous présenter au commissariat pour y être auditionné.e.
- Vous êtes libre d’y aller, et vous êtes censé.e être libre d’en sortir dès que vous le voulez.
- Vous pouvez, si vous le souhaitez, appeler le commissariat pour décaler le jour et l’heure de l’audition.
- Vous pouvez vous faire accompagner par un-e avocat-e.
- Pendant l’audition libre, vous avez droit au silence. Vous pouvez répondre aux questions que les flics vous poseront et/ou faire vos propres déclarations et/ou – mieux – garder le silence.
- Vous n’êtes pas obligé.e de signer le procès verbal d’audition. Si vous choisissez de le signer, signez-le le plus près possible de la dernière ligne, de sorte que rien ne puisse y être ajouté.
- Vous pouvez ne pas vous présenter à l’audition (d’autant plus si vous n’avez pas reçu de convocation écrite !). Mais attention : un mandat d’arrêt peut être délivré par le procureur ou le juge d’instruction. Ce n’est pas du tout systématique, mais c’est une possibilité.
- Si les flics commencent un interrogatoire, vous pouvez décider de partir et alors « risquer » une mise en garde à vue, qui a l’"avantage", si l’on peut dire, de vous faire bénéficier de droits. Notamment l’assistance d’un avocat, de voir un médecin, qu’un proche soit contacté, etc.
- Dernier conseil : laissez votre mouchard téléphonique à la maison, ne serait-ce que pour éviter des pressions des flics qui chercheront à avoir accès à vos données…
Le groupe légal
Article pompé sur Paris-luttes.info. Lire l’original : À propos des convocations pour auditions libres
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