Vers la fin décembre 2022, X sort sans payer l’inter de Bourroches. Un des gérants de l’Intermarché, et un vigile l’en empêche. On aurait pu s’attendre à ce qu’ils passent l’éponge, le laisse partir les mains vides, ou lui demande de payer les produits, pour défendre et garantir des profits déjà bien épais à la période des fêtes. Après tout, ces magasins sont assurés contre le vol, sont remboursés, se protègent déjà par les portiques, les puces RFID, les caméras, les vigiles...
Mais ça ne suffit pas, le gérant zélé pratique son propre système de répression « maison », le racket, il demande à X le double de la somme totale des articles volés, pour en prime ne pas le laisser repartir avec les articles. X n’ayant rien dans ses poches le gérant le dépouille de son sac à dos, avec un téléphone, un disque dur, un ordinateur et d’autres affaires personnelles.
Si tu paye pas chez inter, on te vole tes affaires !
X se retrouve sans téléphone, sans l’ordinateur qu’il utilise pour travailler, dans une ville qui n’est pas la sienne. En prime il doit se faire 70 balles pour payer son racketteur et récupérer ses affaires. Il y retourne seul pour négocier, mais n’oublie pas de mettre un enregistreur dans sa poche pour avoir une preuve de ce que le gérant a à lui dire.
Le gérant : « Heureusement oui [que je veux que vous payez le double] […] Ce qui n’est pas normal c’est de voler. »
Extrait 1 = 5’07 > 5’40
Qui sont les voleurs ?
Un vol d’une trentaine d’euros fera t-il mettre la clé sous la porte au groupe Les Mousquetaires qui réalise 46,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, 1re année du covid en France ? Qui sont les voleurs quand on connait les bénéfices de la grande distribution, les charges et pressions qui pèsent sur les petits employés de ces entreprises, pour des salaires de misère ? Et en plus on devrait se laisser faire par des petits chefs qui protège le fric de leur magasin ?
« Voila pourquoi [vous allez payer] x2, et en accord avec la police ! »
Extrait 2 = 6’26 > 6.50 et 8’37 > 8’56
L’affaire est bien en place apparemment, le gérant que X rencontre n’est pas le même que la première fois, et il est pourtant parfaitement au courant du système, il invoque même la couverture des keufs. Quand les flics aurait conseillé au gérant d’extorquer du fric à leur clients pour ne pas s’occuper eux-mêmes des vols, ça donne pas très envie de les appeler pour un racket non ?
Dans son joli système de valeurs bourgeois, si tu ne payes pas, c’est les flics, le tribunal, et la taule !
X : « Je vais devoir racheter mon ordinateur ! »
Gérant : « Je te propose de diviser la note par 2, c’est oui ou non ! »
Extrait 3 = 11’11 > 11’58
Devant l’éthique discutable du système de répression du gérant, ils se retrouvent à négocier devant les caisses, et sans parler trop fort (lui rappelle le gérant), étrangement il n’a pas l’air d’avoir envie que cela s’ébruite.
Finalement X repartira avec ses affaires, une partie des articles, mais allégé d’un peu plus que la somme du vol... Au final, c’est l’arbitraire de la personne en position de force qui décide et l’emporte ?
Violation du droit du travail, insultes, harcèlement moral, violences physiques ! Un des gérants de l’intermarché de Bourroches semble avoir ses habitudes !
Depuis décembre d’autres récits nous sont arrivés aux oreilles, un des gérants de l’intermarché de Bourroches serait en procès avec ses salariés.
C’est un mafieu tout terrain, qui continuera certainement à nuire, aux voleurs comme à ses salariés, autant qu’il le pourra, pour protéger ses intérêts et ceux de sa boite de merde.
Face à ses attaques aux travailleur-euses précaires, aux voleur-ses du dimanche ou du lundi, et à ses pratiques délétères de petit chef, on va en parler, on va informer, et on va venir pourrir sa petite impunité.
Auto-défense populaire, fais pas trop le malin ou on va piller ton magasin !
Ici l’enregistrement audio :
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