L’info est sortie la semaine dernière dans la presse nationale : dans le cadre de l’enquête sur le groupe des "Barjols", une nouvelle série de perquisitions a eu lieu dans le Morbihan, en Meurthe-et-Moselle, et en Haute-Saône. Elles ont débouché sur quatre interpellations.
D’après un membre de la DGSI « Pas mal d’armes (…), certaines détenues légalement, d’autres a priori pas » ont été trouvées lors de ces perquisitions [1].
Les "Barjols" c’est un groupuscule d’extrême-droite créé en septembre 2017 et démantelé en novembre 2018, alors que, selon les services de renseignement intérieur, il préparait une "action violente" contre Emmanuel Macron. Si les termes sont rarement mis en avant médiatiquement puisque les personnes impliquées dans l’affaire sont blanches et française, il s’agit bien d’une affaire de terrorisme. Le Parquet National Anti-Terroriste s’est saisi de l’affaire, et les membres du groupe sont poursuivit pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle ». D’après l’AFP il y aurait actuellement 11 personnes mises en examen.
Cette affaire intervient dans un contexte de montée du terrorisme d’extrême-droite dans tout l’occident. En France ces dernières années ont été marquées par plusieurs attaques contre des mosquées (Brest et Bayonne en 2019), ou contre des personnes non-blanches, comme à Avignon en octobre dernier avec l’agression avec une arme de poing de commerçants maghrébins par un membre revendiqué de Génération Identitaire. Plusieurs tentatives d’attaques ont par ailleurs été déjouées, comme celle de Logan Nisin en 2017, qui voulait attaquer des hommes politiques et des musulmans, ou en juin 2018 celle du groupuscule "Action des Forces Opérationnalles", soupçonné de vouloir s’en prendre à la communauté musulmane.
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