La CGT réclame la reprise de la Chocolaterie de Bourgogne



Vendredi 24, à l’appel de la CGT FNAF, des ancien·nes employé·es de la Chocolateriede Bourgogne se sont rassemblé·es devant la mairie et ont déployé une banderole sur la tour Philippe Le Bon et une délégation a été reçue à la mairie de Dijon pour réclamer la reprise de l’entreprise.

Communiqué de la CGT FNAF

Chocolaterie de Dijon : Nouvelle vie pour la Choco !

Fortes délégations de la CGT à la mairie de Dijon pour que la chocolaterie revive.
Site chocolatier emblématique de la ville de Dijon, et bien au-delà, en particulier par son très renommé escargot praliné et ses chocolats de fin d’année. Site industriel qui a été durant des décennies, une entreprise de centaines d’emplois permanents et saisonniers du bassin dijonnais. La chocolaterie française Lanvin a suscité l’avidité de grands groupes agroalimentaires qui a entrainé sa fermeture cette année.
Les pouvoirs publics assument de lourdes responsabilités. Ils ont « accompagné » toutes les politiques patronales jusqu’à la fermeture de la Choco tout en ayant abusé de l’argent public.
Des mesures urgentes doivent être prises pour construire une solution de développement industriel qui favorise l’emploi et tourne le dos aux abandons industriels. C’est d’autant plus urgent que le dernier propriétaire commence à démanteler l’outil de travail. Les vautours sont à l’affût.
La CGT exige l’élaboration d’une solution économique et financière saine et viable, qui peut être un repreneur privé, une entreprise de l’économie sociale et solidaire, ou une entreprise publique. Elle doit permettre la relance d’une activité chocolatière, le maintien et la modernisation de l’outil de production, la création immédiate de plusieurs dizaines d’emplois. Solution d’autant plus réalisable que les terrains sont la propriété d’organismes publics et que le potentiel industriel existe.
Notre initiative syndicale s’inscrit dans notre exigence que les responsables politiques et économiques de la région Bourgogne/Franche-Comté, mais aussi que l’Etat assument toutes leurs responsabilités pour construire une solution qui tourne le dos aux abandons capitalistes.

Dijon, le 24 septembre 2021

PNG - 304 ko


Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

Articles de la même thématique : Syndicalisme

Syndicalistes, donc solidaires des travailleur.ses du sexe !

Au côté de plusieurs dizaines de syndicalistes, l’union syndicale Solidaires 21, interpelle les organisations syndicales et leur demandent de « soutenir les luttes des travailleur.ses du sexe » dans une tribune parue sur Politis.

Articles de la même thématique : Commerce

Contre Carrefour et pour les autoréductions - Procès le 7 octobre à Paris

En janvier 2021, après presque un an de confinement, une cinquantaine de militant·es et précaires ont procédé à une action de réquisition alimentaire (autoréduction) dans un Carrefour market à Paris. Pour y avoir participé, deux personnes ont été condamnées à verser au groupe Carrefour plus de 38 000 euros. Elles ont décidé de faire appel et leur procès aura lieu le 7 octobre 2024 à la cour d’appel de Paris. Outre les dommages et intérêts exorbitants, cette affaire pourrait faire jurisprudence pour d’autres actions du même type. C’est donc aussi la défense de cette pratique militante qui est en jeu.