Vendredi dernier, Anas K., un étudiant à l’université de Lyon 2 s’est immolé par le feu devant un bâtiment du CROUS. Dans un message qu’il venait de laisser sur son compte facebook il dénoncait la dureté des conditions de vie des étudiants, et la montée du libéralisme et du fascisme.
Brûlé à plus de 90% il est aujourd’hui entre la vie et la mort.
À Dijon une centaine de personnes ont répondu à l’appel du syndicat Solidaires Étudiant·e·s, ce mardi soir. Après s’être réunis place du Bareuzai ils se sont rendus devant la Préfecture où deux discours ont rappelé la précarité des conditions de vie étudiantes.
Des rassemblements ont eu lieu devant les CROUS de la plupart des villes universitaires de France.
À Paris les manifestants ont forcé les grilles du ministère de l’Éducation supérieure, et à Lille c’est la conférence de François Hollande sur son dernier livre qui a du être annulée grâce à l’action des manifestants.
L’université de Lille 2 a été bloquée mardi, et celle de Lyon 2 mercredi.
20% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté, seuls 45% déclarent « avoir assez d’argent pour couvrir leurs besoins mensuels », et 46% sont obligés de travailler en plus de leurs études. [1]
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