Sale temps pour les capitalistes : Rabasse.info rejoint le réseau Mutu pour relayer les luttes de Franche-Comté !

Les retraité·e·s veulent vivre : manifestation mercredi 31 mars



Diverses organisations syndicales appellent l’ensemble des retraité-e-s à exprimer leur mécontentement sur la gestion de la crise sanitaire et revendiquer les moyens pour vivre dignement où que l’on vive.

Communiqué intersyndical CGT, CFE CGC, FO, CFTC, FSU, FGR-FP, Solidaires, LSR

Les retraité·e·s veulent vivre.

Depuis de nombreuses années, les retraités vivent de plus en plus mal, car ils subissent une dégradation importante de leur pouvoir d’achat et leur niveau de pension ne cesse de se détériorer.
Les nombreuses mesures fiscales décidées par les gouvernements successifs (augmentation de la CSG, CRDS, Casa, suppression de la 1/2 part au niveau de l’impôt sur le revenu...)

Les pensions nettes (après CSG à 8,3 % et Casa) n’ont augmenté que de 6,26 % du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2019, alors que l’indice des prix lnsee hors tabac a augmenté de 12,93 % et le Smic de 20,05 %. De nombreux retraités ont des pensions mensuelles égales ou inférieures à 1 000 euros et sont contraints à des privations importantes pour boucler leurs fins de mois.
La revalorisation de 0,4 % au 1er janvier 2021 et le gel des retraites complémentaires constituent une véritable provocation.

Ce n’est pas possible de vivre décemment dans de telles conditions. Nous exigeons une revalorisation immédiate qui garantit le pouvoir d’achat et pas de pension inférieure au SMIC

La situation sanitaire et la campagne de vaccination.

Nous constatons que le gouvernement ne renonce pas à mettre en place ses réformes régressives. Ainsi, il poursuit sa réforme de l’assurance chômage. La campagne de vaccination souffre des mêmes tares que les précédentes périodes de la crise sanitaire : aujourd’hui, le manque de vaccins est dans la continuité du manque de lits, de respirateurs, de masques, de tests.
C’est cette pénurie, résultat des politiques passées et actuelles, qui explique en grande partie la situation dans laquelle se trouvent les services hospitaliers et sanitaires. Le fait d’être très rapidement au bord de la rupture oblige à des confinements et des restrictions des libertés de circulation de populations importantes comme à la mise en sommeil de nombreuses activités.
Le gouvernement annonce ses décisions sans qu’il y ait un débat public préalable. Il décide que les personnels et les résidents des EHPAD seront prioritaires, puis les personnes de plus de 75 ans. Actuellement, 82 % des personnes en EHPAD sont vaccinées. Des campagnes de communication sont menées pour rassurer la population, mais elles sont, en fait, des campagnes de fausses bonnes nouvelles sans suivi sur le terrain.
Nombre de personnes théoriquement prioritaires ne peuvent toujours pas obtenir une date pour leur première vaccination. Tout ceci montre la dangerosité pour un pays de ne pas avoir sa souveraineté sanitaire. Les grands laboratoires sont en mesure d’imposer leurs conditions, dès lors que les États acceptent que les plus offrants soient servis les premiers. En France, une grande partie des dépenses publiques liées à l’aide à la recherche se retrouve en fait dans les dividendes versés aux actionnaires.

Rassemblons-nous le mercredi 31 mars a 14h00
Place de la république a Dijon

Pour dire : nous sommes bien là et stop au mepris d’où qu’il vienne...

Nous exigeons aussi :

  • Un traitement digne des résident-e-s dans les Ehpad et/ou à domicile malgré le grand dévouement des personnels. Nous soutenons leurs luttes légitimes pour assurer de meilleurs soins et leurs con-ditions de travail.
  • Des vaccins rapidement et pour tous ceux qui le souhaitent, seul moyen pour combattre cette pandémie avec les moyens dédiés.
  • Arrêt du recul des implantations des Services Publics sur notre territoire et leur éloignement de la population et davantage de moyens financiers et humains pour nos hôpitaux publics.
  • Arrêt de la privatisation et du démantèlement des Services Publics (comme celui de l’Energie).
  • La prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale des dépenses de santé.
  • La prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale dans la branche maladie des dépenses liées à la perte d’autonomie, et d’un grand Service Public de l’aide à l’autonomie en établissement comme à domicile, en alternative aux décisions déjà engagées par le gouvernement.
  • Le financement de la loi du « grand âge » ainsi que de la protection sociale comme à son origine.
  • L’abandon des discours discriminatoires à l’égard des personnes âgées. Notre population a beaucoup payé depuis le début de la crise sanitaire.
  • Nous refusons, comme d’autres, de payer la dette et l’austérité dont les retraité-e-s sont victimes depuis des décennies avec le blocage des pensions notamment.
  • Nous revendiquons simplement notre place dans la société et la reconnaissance de notre investissement dans de nombreux domaines de la vie active.

Les organisations syndicales de retraités ci-dessus appellent l’ensemble des retraité-e-s à exprimer leur mécontentement sur la gestion de cette crise sanitaire, exiger un maximum de respect de ceux qui veu-lent nous marginaliser et nous mépriser, revendiquer les moyens pour vivre dignement où que l’on vive...



Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

Articles de la même thématique : Syndicalisme

Ouvrier-es agricoles : suspendre le repos hebdomadaire, une affaire courante ?

Communiqué de Solidaire 21 : par décret du 9 juillet dernier, le gouvernement Attal a autorisé la suspension des repos hebdomadaires des salarié·es agricoles par leurs employeurs pour des travaux dont l’« exécution ne peut être différée », comme des récoltes manuelles dans les régions agricoles dotées d’une appellation d’origine contrôlée ou une indication géographique protégée.

Articles de la même thématique : Retraite