Cette centrale sur le site des bassins de l’ancienne sucrerie est en projet sur les communes d’Aiserey et Échigey. Certains bassins sont actuellement utilisés comme bassines pour l’irrigation l’été. Les porteurs de projet sont :
• la société SOLATERRA
• le producteur d’énergie solaire photovoltaïque français GÉNÉRALE DU SOLAIRE
• l’ASA (Association Syndicale Autorisée) de la Biètre, propriétaire et exploitant du site composé de 20 exploitants agricoles et locaux.
Le projet prévoit 38 hectares de panneaux photovoltaïques sur une installation totale de 49 hectares à 40 mètres des premières maisons d’Échigey.
Le projet a été présenté lors de deux réunions publiques tenues l’une à Aiserey le 24 avril 2022 et l’autre à Echigey le 14 octobre 2022. L’objectif est de limiter l’évaporation de l’eau des bassines et de financer l’entretien du site.
L’implantation d’un tel projet est incompatible avec les préconisations et règles d’urbanisme en vigueur prévues par :
• La Convention Européenne du Paysage, (STE 176)
• La loi 2016-1087 du 08.08.2016 pour la reconquête de la biodiversité de la nature et des paysages
• La doctrine du département de la Côte d’Or concernant le cadre des implantations de panneaux photovoltaïques sur des terres agricoles
• La DREAL qui préconise l’utilisation de friches industrielles sans remise en état agricole ou forestière
80 % des habitants d’Échigey sont contre le projet et le conseil municipal y est opposé.
• deux parcelles sur la commune d’Échigey ne sont pas des friches industrielles mais des parcelles cultivées ;
• les analyses agronomiques effectuées par les porteurs de projet confirment la richesse de ces deux parcelles et leur potentialité exceptionnelle connue et reconnue par les agriculteurs locaux depuis très longtemps ;
• la doctrine départementale n’est pas respectée parce que la commune d’ Échigey est en zone blanche. Une étude préalable aurait dû être faite ;
• les riverains et la municipalité d’ Échigey n’ont jamais validé le projet ni les réponses aux interrogations fournies lors des deux rencontres qui ont eu lieu ;
• le cadre de vie sera fortement impacté ;
• une dévaluation de la valeur immobilière des biens à proximité est plus que probable ;
• l’électricité produite est reversée dans le réseau existant et ne profite pas directement aux habitants. Installer des sites de production à distance éloignée des lieux de consommation nous semble incohérent ;
• une rivière coule à moins de 40 mètres du site et le risque de pollution du réseau hydrographique est considéré fort ;
• l’impact visuel ne tient compte que de photos prises en période de végétation. Le site est visible depuis Marliens et Tart ;
• aucun plan de paysage (contrat ou charte) n’a été élaboré entre Monsieur le Préfet, les élus et les habitants de la plaine dijonnaise ;
• aucune disposition n’est prise pour limiter au maximum l’irrigation agricole en complément de ce projet qui vise à limiter l’évaporation de l’eau des bassins.
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