Adret Morvan fait partie du collectif EnR (Énergies nivernaises Réunies) et est signataire de la demande de moratoire qui sera déposé à la préfecture. Pour rappel, nous sommes favorables au photovoltaïque uniquement sur les zones artificialisées (parking…), les toitures et les friches industrielles.
En effet, le potentiel de ces surfaces en France, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), représente le quadruple des objectifs fixés en matière de photovoltaïque, soit plus de 400 Gwc, alors que l’objectif national est de « seulement » 100 GWc en 2050. Il n’y a donc aucune raison d’utiliser les terres agricoles, les forêts, les plans d’eau, pour de telles installations.
C’est pourquoi nous avons signé la demande de moratoire qui commence ainsi :
“Face à la multiplication des projets de centrales photovoltaïques industrielles dans notre département, nous, citoyens, associations, agriculteurs et défenseurs de l’environnement, exprimons notre vive inquiétude quant à leur impact sur les espaces naturels, agricoles, forestiers et plans d’eau.
Si nous reconnaissons l’urgence climatique et la nécessité de développer les énergies renouvelables, nous refusons que cette transition se fasse au détriment du vivant et des équilibres écologiques essentiels à notre avenir commun…”
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