Où il est question du bal masqué contre la surveillance policière qui a eu lieu le 18 février à Dijon.

Où il est question de surveillance par caméra dissimulée des Tanneries et Lentillères, ainsi que de la lutte contre les mégabassines.

Où il est question du délire sécuritaire à Dijon dont l’épouvantail est la place de la République.

Où il est question de la fête de la musique à Dijon et des multiples formes de répression qui ont gaché la soirée.

Où il est question de la découverte de tag, de diversion médiatique, de sage et d’idiot.

Où il est question de répression, d’une caisse de solidarité pour y faire face et de ses permanences.

Où il est question des polémiques sur les crimes policiers, de l’abolition de cette institution, et de la fête d’automne des Lentillères, qui a lieu ce week-end.

Mardi 15 juin, 7 camarades se sont fait·es kidnapper par la SDAT. Iels sont accusé·es d’association de malfaiteurs pour avoir incendié des antennes relais et des véhicules Enedis. Tout comme leurs voisin·es, on les soutient !

Où il est question du procès des opposant.es à Cigéo qui passent en procès cette semaine pour association de malfaiteurs.

Où il est question de l’esprit tordu qui se cache derrière le fiasco policier qui eut lieu aux Tanneries samedi dernier.

Où il est question d’illégalité du fichage ADN, de sable saharien radioactif dans le Jura, de « reconquête républicaine » dans les quartiers du Mail et des Grésilles, et des manifs prévues pour le week-end.

Une alliance inédite entre teufeurs et faucheurs volontaires, contre l’ADN et les OGMs !

Où il est question du Beauvau de la sécurité, et de la participation de Nathalie Koenders, première adjointe à la mairie de Dijon.

Où il est question de la violence des flics, de l’ampleur des manifestations contre la loi sécurité globale et des prises de positions du Bien Public.

1984 serait-il le mode d’emploi du gouvernement ?

Où il est question de deux projets de loi nauséabonds : l’obligation de scolariser les enfants qui rendrait l’Instruction En Famille interdite, et la loi de sécurité globale qui interdirait de filmer les flics.

La vie sociale se rétrécit, le nombre de flics augmente en même temps que leur armement. Mais le feu couve toujours...

3000 personnes dans les rues pour rendre hommage à Samuel Paty. Bien moins de monde pour aller soutenir les revendications du corps professoral en fin de rassemblement...