[En images] Un 1er mai massif contre la réforme des retraites



Un 1er mai unitaire, massif et offensif, alors que le gouvernement croit toujours qu’il va pouvoir tourner la page des retraites.

Au départ de la place Wilson, où nous sommes plus de 15 000 !
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Les restes d’une précédente manifestation
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La manifestation démarre, direction rue d’Auxonne
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Un black bloc se forme à mesure que le cortège avance. Les premières banques et panneaux publicitaires et font les frais.

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Boulevard Voltaire
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Serge, gravement blessé à Sainte-Soline, est sorti du coma, mais son pronostic vital reste engagé
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Place du 30 octobre

Un drone de surveillance apparaît, il est accueilli par des gestes pas très républicains.

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Drone ou pas, l’agence crédit agricole de la place se fait couvrir de peinture.

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Boulevard Thiers
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Place de la République

Les banques de la place se font couvrire de peinture, pendant que les caméras de surveillance sont brûlées et les panneaux de pub éclatés.

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Rue Jean-Jacques Rousseau
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Place du Théâtre le black bloc tente une percée en direction de la place de la Libération.
Des flics s’interposent et se font couvrir de peinture avant de gazer massivement.

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Ouin ouin, si t’aime pas le bleu change de métier
Retour place Wilson
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On a vécu ce 1er mai une manifestation massive et offensive, à Dijon, et plus encore à Paris, Lyon, Nantes ou Besançon. Le gouvernement commence à capter qu’il ne va pas pouvoir tourner la page si facilement que ca.
Comme à chaque poussée dans la détermination des manifestant·es, le gouvernement a répondu par une contre-offensive médiatico-policière. Dès la fin de la semaine dernière on apprenait que les préfets de plusieurs régions avaient autorisé l’usage de drone de surveillance dans plusieurs villes dont Dijon. Pour détourner l’attention, l’ignoble Darmanin avait préparé son plan com’, en appelant ses préfets à rendre visite aux flics pendant leurs opérations répressives. On a donc droit depuis lundi soir à un déferlement de communication geignarde de la part des forces répressives. C’est d’abord les vidéos d’un flic touché par un cocktail molotov dont la combinaison brûle pendant quelques secondes qui font le tour des médias et réseaux sociaux. Un membre d’Alliance (un des syndicats fascistes des flics) saisit l’occasion pour demander à ce qu’une nouvelle « loi anticasseur » permette d’interdire préventivement les manifestant·es les plus offensif·ves de manifester. Sa proposition est réprise dès mardi matin par l’infâme Darmanin, qui sait donc, parfois, être à l’écoute des syndicats.
Localement le préfet Robine (celui qui prend tous les deux jours des arrêtés d’interdiction de manifester que personne ne respecte) a bien respecté les consignes, puisqu’il était à Suquet dans les bureaux de la salle de commandement MOSOVO (pour Maintien de l’ordre, service d’ordre et voyage officiel) d’où les flics espionnent la population grâce aux caméras de la Ville de Dijon intallées par Koenders et Rebsamen [1]
Comme il fallait un maximum de flics « blessés », de préférence « gravement », la DDSP21 a fait ajouter ce mardi dans ses journaux la mention d’un flic « blessé » rue Rameau. Alors les paris sont ouverts : des acouphènes ? Un préjudice moral à cause des slogans hostiles ? Ou bien peut-être a-t-il été asphyxié par ses propres gaz, comme ces flics parisiens ? Ou par une grenade envoyée (pour blesser des manifestant·es) par un de ses collègues, comme cet autre flic parisien ?
L’opération de blanchissement d’un nouveau dispositif autoritaire a en tous cas été reprise sans nuance par la PQR [2]. La DDSP a quant-à-elle directement tweeté la photo d’un de ses flics couvert de peinture, merci pour la rigolade !

Ce mardi matin midi on apprend que l’intersyndicale nationale appelle à une nouvelle journée de mobilisation nationale le 6 juin, deux jours avant la présentation à l’assemblée nationale du projet de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme des retraites. C’est loin, alors en attendant : grève, blocage, sabotage, casserolade et manif sauvage. On se retrouve dès mercredi 3 mai, pour un rassemblement place de la République.

Des manifestant·es



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