Le journaliste Toufik-de-Planoise, son rédacteur, explique ainsi : « En janvier 2018 déjà, trois récits dénonçaient des pratiques inadmissibles au sein de la police comtoise. À l’époque les responsables avaient balayé cela d’un revers de la main, prétextant qu’il s’agissait de publications anonymes. Alors durant près d’un mois, nous avons recueilli une dizaine de témoignages. Parmi eux, cinq ont été retenus : les plus complets, documentés, et lourds, courants de 2016 à 2021. Si les gradés ont encore affiché une terrible indifférence, cette fois ils n’ont pas remis en cause les éléments exposés. »
Absence de confidentialité, lenteurs procédurales, services spécialisés inopérants, découragements et refus réguliers d’enregistrement, remarques parfois déplacées, réprobatrices ou culpabilisantes, jusqu’au détournement de données et harcèlement commis par un uniforme… sont autant de problématiques effectivement relevées. Parfois, les commentaires sont proprement hallucinants, à l’image d’un fonctionnaire demandant à une victime si « elle a jouit » durant son agression ou d’un agent qui balance à propos d’un inceste que « dans son pays d’origine, ce genre de chose arrive. »
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