Nous vous donnons rendez-vous samedi 17 décembre, à 14h, place Pasteur, à Besançon.
Le 17 décembre est la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux travailleur.euse.s du sexe, c’est-à dire : personnes exerçant la prostitution en extérieur/en intérieur, camgirls/camboys, personnes créant et vendant du contenu pornographique sur les réseaux sociaux, acteur.ice.s porno, stripteaseur.euses, masseurs/masseuses érotiques, etc...
Cette journée est organisée depuis 2003 en mémoire des travailleur·SE.s du sexe assassinées et pour la lutte contre la stigmatisation engendrant ces violences. De nombreux rassemblements ont lieux en cette journée partout en France et dans le monde. C’est aussi la journée où l’on compte nos mort.e.s.
A l’origine, la journée à été lancée à l’instigation d’Annie Sprinkle, une travailleuse du sexe qui milite contre la stigmatisation des femmes qui exercent le travail du sexe. La première journée de lutte contre les violence faites aux travailleuses du sexe fut organisée sous l’égide de Sex workers outreach project (un réseau américain d’organisations de travailleuses du sexe), et se donnait pour objectif alors de transmettre la mémoire des victimes de Gary Ridgway, tueur en série qui avait assassiné plus de 70 femmes, pour la plupart des adolescentes fugueuses ou des travailleuses sexuelles, ciblées en sachant que leur disparition provoquerait peu de réactions. L’idée était alors que cesse l’invisibilisation des violences que subissent les TravailleurSEs du sexe.
Cette journée s’est depuis pérennisée. Elle est commémorée chaque année partout dans le monde afin de rendre visible ces violences multiples et quotidiennes que vivent les travailleurSEs du sexe et résister aux agressions et aux meurtres causés par des individus isolés comme par des systèmes politiques.
STRASS - syndicat du travail sexuel, PDA - association contre l’exclusion et la stigmatisation travailleur·euse·s du sexe, Fédération Parapluie Rouge.
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