Rassemblement pour la journée internationale des migrant·es



Rassemblement solidaire et festif à l’occasion de la journée internationale des migrant.es, pour la régularisation générale des sans-papiers et l’accès aux services publics par l’ouverture immédiate de guichets de régularisation. Les exilé.es vivent ici, travaillent ici, et restent ici !

Journée internationale des migrant·es

Pour des raisons de guerre, de rapprochement familial, d’études, de fuites de persécution ou de catastrophe climatique, des humain·es fuient leur maison pour vivre une nouvelle vie ailleurs.
Bien souvent, les migrant·es vont dans les pays limitrophes, très peu parcourent des milliers de kilomètres pour arriver en France.

Après un parcours souvent difficile, les préfectures, les lois, les médias les classent à leur arrivée : demandeurs d’asile, réfugié·es, mineurs non accompagné·es, étrangers avec titre de séjour salarié, étudiant·es… ou étrangers sans papier.
Dernièrement, le ministre de l’intérieur voudrait même rajouter les catégories de bon·ne et mauvais·e migrant·e !

Derrière ces termes administratifs, chaque « dossier » est bien une personne qui vit, étudie ou travaille en France, qui crée des liens, jusqu’au moment où l’État décide arbitrairement que les papiers ne sont pas les bons, et délivre des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) quitte à séparer les familles et réduire à la précarité des jeunes travailleurs. "Pire, le ministre de l’intérieur vient d’appeler ses services à assimiler toute personne ayant reçu une OQTF à un délinquant et à le ficher"

Dijon n’est pas épargnée. Un·e jeune exilé·e arrivant mineur se voit souvent refuser le droit d’être pris·e en charge par le conseil départemental en prétendant qu’il ou elle a l’aspect physique d’un·e jeune adulte. Le doute devrait, dans tous les cas, bénéficier aux nouveaux arrivant·es ! Plus tard, la préfecture conteste systématiquement les documents d’identité de ces jeunes devenus majeurs.
Peu importe que ces documents aient été validés, authentifiés de multiples fois par les pays d’origine. La France perpétue un néocolonialisme en niant la souveraineté des États à délivrer des documents d’état civil.

Ces dernières années, plusieurs familles dijonnaises, exilées, ont dû se battre pour rester en France alors même que leurs enfants étaient scolarisés, parfois même nés en France. La mobilisation des habitants, parents d’élèves, enseignants, connaissances a permis à certaines de rester.

Pour cette journée internationale des migrant·es, nous appelons à un rassemblement

Samedi 17 Décembre à 14h30


Place Jean Macé à Dijon
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Ce rassemblement solidaire et festif, réaffirme la revendication :

  • Régularisation générale des sans papiers
    (jeunes à leur majorité, familles, parents d’enfants scolarisés, travailleurs-ses exilé-es…),
  • Accès aux services publics
    par l’ouverture immédiate de guichets de régularisation,

Les exilé.es vivent ici, travaillent ici, et restent ici !

Plus d’information sur le site de la Campagne Antiracisme Solidarité
https://antiracisme-solidarite.org/

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P.-S.

Collectif de soutien aux demandeurs d’asile et migrants :
(ACAT Dijon / Action Catholique Ouvrière / AFRANE Bourgogne/ AGIRabcd 21/ AIDES Bourgogne Franche Comté/Amis de la Confédération Paysanne/ Amnesty International Dijon / APF France Handicap/ ATTAC21 / ATMF Dijon / CFDT 21 / CGT 21 / Club Unesco Dijon / CCFD-Terre Solidaire / CNT 21 / Collectif du lycée d’accueil international Le Castel/ Confédération Paysanne/ Confédération Syndicale des Familles / Espace Autogéré des Tanneries / Euphorbe en Illabakan / FCPE / FSU 21 / LVN personnalistes et citoyens / Ligue des Droits de l’Homme / Maison Phare/ MAN / Mouvement de la Paix/ MRAP / Pastorale des Migrants / RESF 21 / SAF / SNES FSU / SOS Refoulement / SOS Racisme / Solidaires / Solidarité afghane / Sud santé sociaux / Union juive française pour la paix / UNEF/ Tends la Main)


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