Ce weekend on a encore muselé un peu plus la culture, nous nous sommes battus pour que notre manifestive ai lieu, nous avons été tout simplement les dindons d’une farce qui n’a que trop duré.
On nous interdit de manifester car y aurait pas assez d’effectifs de police pour encadrer la manif , la blague on gère très bien nos manifs, pas besoin de flics au service d’un gouvernement qui veut imposer ses lois liberticides et sécuritaires et puis quand on voit le nombre de CRS déployé dans Dijon pour empêcher cette manifestation on se demande de combien de CRS la préfecture avait besoin pour sécuriser une manifestive qui s’est toujours bien déroulée.
On a alors voulu rejoindre le théâtre pour soutenir les occupant.es présent depuis quelques semaines, nous avions vu prévu cela en amont, c’était notre plan B et nous avions leur accord pour faire un discours et passer quelques tracks techno, nous serions repartis ensuite ou serions resté devant le théâtre mais en tant que simple participant.es et là alors que de la musique commençait à sortir de deux petites enceintes les flics sont arrivées et ont demandé que la musique soit coupée sinon saisie, il était 14h20.
Ils sont resté là tout l’après-midi passant au travers de la foule... Intimidation de la population ?
Vers 16h ils sont une nouvelle fois intervenu pour menacer de saisir les instruments d’un groupe de personnes faisant du ukulélé devant le théâtre, aberrant tout simplement !
Cependant on ne baisse pas les bras et on prépare déjà la prochaine manifestive qui aura lieu mi-avril.
Conscience Nocturne
En images
Après quelques minutes de musique, les flics interviennent, menaçant d’attaquer le rassemblement si la musique continue.
Par groupe de 3 ou 4, les flics circulent au milieu du rassemblement pour faire vider les canettes et obliger à porter le masque.
Le sentiment de ce rassemblement c’était donc le malaise. Un malaise encore accentué par la présence des « masques blanc », un collectif informel qui semble cocher toutes les cases de la critique superficielle et mensongère des réseaux conspirationnistes.
Les manifestant·es se sont finalement dispersé·es en petit groupes. Plus tard dans l’après-midi les flics ont continué leur activité de parasitisme en harcelant toute forme de rassemblement, excepté bien sur les files d’attentes devant les commerces de la rue de la Liberté. Ici des joueurs de ukulele, là des groupes de jeunes assis sur l’esplanade du port du canal.
Vendredi soir on apprenait que des ministres ont participé à des dîners clandestins de luxe, dans un restaurant des beaux quartiers parisiens où personne ne porte de masque.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info