Ma chère Capucine,
J’espère que tu vas bien. Charles-Henri et moi nous remettons du coup de froid d’il y a 10 jours.
Nous étions en sortie dans le quartier dimanche après-midi. Ça nous a fait du bien de profiter du soleil. Bien que le paysage ne soit pas des plus agréables à regarder …
C’est impressionnant de voir comme la ville change. Les petites maisons qui disparaissent au profit de grands immeubles, ce n’est pas une légende. En passant devant l’ancienne boucherie, souviens-toi, celle fermée depuis 2 ou 3 ans - avant Covid – nous avons trouvé un véritable « trou ». Le bâtiment détruit, ainsi que la maison attenante. J’ai été choquée par un gigantesque panneau immobilier planté là. « Ici bientôt, des appartements neufs prolongés de beaux extérieurs* » y lit-on. Et l’astérisque a son importance ! En se contorsionnant et en chauffant ses lunettes, ton père est parvenu à déchiffrer « *pour la plupart ». J’en reste encore toute interdite. Comme me l’a soufflé une collègue l’autre fois : on dirait qu’à Dijon, les pauvres n’ont pas le droit à un balcon.
Ça me donne une idée : j’en parlerai à la prochaine réunion de l’Atelier de quartier. Après tout, c’est fait pour que les citoyens s’expriment ?!
Du côté des bonnes nouvelles, carnet rose à Dijon : l’adjoint à l’urbanisme est devenu grand-père. Il n’a jamais mieux porté ses initiales « PP » ! Pour certains, prendre dans leurs bras une vie nouvelle, ça leur fait prendre conscience du temps qui passe et de leur responsabilité vis-à-vis des générations à venir. Espérons que ça nous l’attendrira !
Je te souhaite bon courage pour les derniers jours de travail qui te séparent des vacances. Tes parents chéris t’attendent avec, nous l’espérons, le retour du barbecue !
Gros bisous.
Chantal, ta maman adorée
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