Nathalie Koenders est élue au conseil municipal en 2008 sur la liste de François Rebsamen. Elle est dans un premier temps déléguée au commerce, à l’artisanat et au projet Cœur de ville, puis à la démocratie locale à partir de 2012. C’est en 2015 qu’elle devient 1re adjointe, en charge de la "tranquilité publique", et de la "transition écologique" à partir de 2020. C’est donc sur ces deux plans qu’on a principalement eu affaire à elle ces dernières années.
"Tranquilité publique"
Les grands plans sécuritaires
En 2021 Koenders a participé au "Beauvau de la sécurité" en sa qualité de présidente de la commission sécurité de France Urbaine (une association d’élus de grandes villes). Le Beauvau de la sécurité, pour rappel, était présenté comme un groupe de travail pour réformer la police après de nombreux scandales de violences policières. Tout est bien expliqué dans les articles ci-dessous, qui reviennent aussi sur les « Acte I & II de la tranquillité publique » mis en place par Koenders à Dijon.
Mais que fait Nathalie Koenders au Beauvau de la sécurité ?
#17 Koenders au Beauvau
Armement des flics
Sous le mandat de 1re adjointe de Koenders les flics municipaux se sont régalés. En deux principales vagues ("Acte I" en 2015 et "Acte II" en 2020), les flics ont vu leur effectifs, leurs rémunérations, leurs prérogtives et leurs armements décupler.
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Videosurveillance
Koenders a aussi perpétué la politique de surveillance engagée dès la fin des années 2000 par la municipalité, en faisant exploser le nombre de caméras dans les rues de Dijon (et ça continue mois après mois), et en les coordonnant au sein d’OnDijon, la "Smart city" dijonnaise.
En 2021 elle déclarait ainsi « Nous allons également consolider le maillage de la vidéo[surveillance] sur des secteurs où le déploiement existe mais n’est pas suffisant. [...] De nouvelles caméras, beaucoup plus coûteuses, et plus fines, travaillent aujourd’ui sur le son : il est important de renouveler le parc de caméras. »
Surveillance à Dijon : explosion du budget et mise en place de l’audiosurveillance
Nathalie Koenders rêve de dystopies technopolicières mais elle est "de gauche" et "progressiste". Elle ne voit donc aucune contradiction à inaugurer une plaque commémorative pour Louise Michel l’insurgée pour les 150 ans de la Commune [1], ou à défendre des émeutières... en peinture.
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"Transition écologique"
Autre domaine dans lequel Nathalie Koenders s’est distinguée ces dernières années : la bétonisation. Suivant en cela Rebsamen et des collègues comme Pribetich, elle est montée au front pour défendre les innombrables projets immobiliers écocides de la municipalité.
Bétonisation
Pour un bilan récent de la politique et des entourloupes du duo Rebsament-Koenders en matière d’urbanisme, voir ci-dessous.
Mairie de Dijon : les Illusionnistes de l’urbanisme
Engrenage
En 2021, Koenders est candidate aux élections départementales sur le canton Dijon-2. Face à elle, une liste créée autour des Jardins de l’Engrenage place cette lutte au coeur de la campagne. À la surprise générale la liste de l’Engrenage obtient près de 15% des voix, mettant Koenders en ballotage sur un canton qui lui est pourtant largement acquis.
Nathalie Koenders vous raconte des salades... À l’Engrenage on les fait pousser !
Élections départementales : Resbamen détourne l’attention
Suzon
Après le violente expulsion de l’Engrenage et sa destruction, une nouvelle épine vient se planter dans le pied des bétonneurs : la lutte pour les berges du Suzon, menacée par le projet immobilier "Bruges 2". Là encore Koenders est en première ligne.
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Promesse bafouée et mensonge flagrant du tandem Rebsamen-Koenders
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Lentillères
De mauvaise augure pour la suite, Nathalie Koenders, à peine élue, a immédiatement repris les éléments de langage dénigrant de l’ancien maire... sinon pire. Dans sa première interview au Bien Public elle maintient l’annonce de Rebsamen d’organiser un référendum pour décider du sort du quartier, qu’elle désigne comme « squatté, parfois mal famé, où des personnes utilisent l’eau et l’électricité aux frais du contribuable. »
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