Le mardi 4 mai prochain, Toufik-de-Planoise est convoqué à la cours d’appel de Besançon. Il lui est reproché d’avoir défendu un collègue et des tiers, le samedi 13 avril 2019, en marge d’une manifestation des gilets jaunes, qu’il couvrait en tant que correspond de presse pour Factuel.info. Il avait alors en effet repoussé un passant alcoolisé et menaçant, qui venait de frapper un confrère de Radio BIP/Média 25, acte reconnu et pour lequel l’auteur a été définitivement condamné.
Une importante vague de soutien s’était alors exprimée [1] , parmi lesquels la profession (SNJ, SNJ-CGT, Edwy Plenel, Hervé Kempf, Denis Robert, Radio Sud...), des personnalités (Anne Vignot, Barbara Romagnan, Marie-Guite Dufay, Jérôme Durain, Gabriel Amard, Michel Antony, Serge Quadruppani, Dominique Vidal, Aurélie Trouvé, Berth, Maxime Renahy, de nombreux élus et représentants locaux...), et des organisations (LDH, FSU, FO, CGT, EÉLV, Fraternité Tsigane...).
Les rédactions concernées avaient à juste titre dénoncées une répression ciblée, à l’encontre d’organes de presse et de collaborateurs régulièrement pris à partie par les Autorités. Déclaré coupable en première instance de « violences volontaires en réunion », Toufik a interjeté appel et sera donc seul rejugé. Avec son conseil maître Fabien Stucklé, il entend ainsi réaffirmer que ces poursuites, motivées par des considérations politiques, ne peuvent criminaliser la légitime-défense.
Par une présence déterminée lors de cet événement, nous exigeons des pouvoirs publics l’arrêt de l’acharnement policier et judiciaire et la sacralisation de la liberté de la presse.
Nous appelons à un rassemblement de soutien
Mardi 4 mai à 13h00 - parvis des Droits de l’Homme.
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