14 février : Karine Mauvilly
Elle est essayiste. Pour elle, nous ne sommes pas condamnés à crouler sous les datas et à obéir à des logiciels. La vie numérisée porte gravement atteinte à l’environnement, des multinationales high-tech pratiquent le vol de données et la captation d’attention, nos capacités naturelles d’orientation, de mémoire ou d’empathie sont affectées. Avec la notion de cyberminimalisme, l’auteure propose une reconquête de notre pouvoir de décision en tant qu’humains et citoyens face aux machines. L’auteure préconise un mode de vie moins numérisé, une reprise de contrôle, tantôt par l’évitement numérique, tantôt par la maîtrise informatique.
Préparez-vous à acheter du numérique d’occasion, à adopter des logiciels libres, à profiter de la vie sans poster sur les réseaux sociaux, à agrandir votre zone non numérique.
28 mars : Alice Leroy
C’est une écologiste de terrain, membre du collectif Carma (Coopération pour une Ambition Rurale et Métropolitaine Agricole), elle est l’une des coordinatrices de la lutte contre de Grands Projets Inutiles Imposés, comme Gonesse, Europa City (récemment abandonné, certes...). Une soirée avec une dimension de résistance et de défense des terres agricoles, où seront abordé la construction de contres projets et une réflexion sur nos liens aux territoires...
Particulièrement d’actualité localement avec la victoire obtenue par le Quartier Libre des Lentillères à Dijon, avec l’abandon de l’artificialisation de cette zone de 9 ha ; mais aussi avec l’enjeu qui se dessine maintenant de maintenir cette zone d’expérimentation et, plus largement, de lutter à l’échelle du territoire contre la métropolisation des espaces et des esprits.
8 mai : Pierre Bitoun
Pierre Bitoun est sociologue, auteur du livre “Le sacrifice des paysans, une catastrophe sociale et anthropologie” avec Yves Dupont (éditions L’échappée).
Pourquoi les sociétés modernes ont-elles décidé de sacrifier les paysans ? Qui est responsable de ce processus qui semble irréversible ? Ce livre montre comment, depuis des décennies, en France comme ailleurs, le productivisme s’est étendu à l’ensemble des activités humaines. Avec pour conséquences : déracinement et marchandisation, exploitation du travail et des ressources naturelles, artificialisation et numérisation de la vie. Et nous n’avons pas fini, tous, d’en payer le prix.
18h30 Apéro, accueil
20h Intervention, projection
21h30 Débat
Au Chauffe Savates // Entrée libre // Participation au chapeau // Présence de la librairie La Fleur qui pousse à l’intérieur //
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