Plantation Rébellion est un mouvement citoyen qui réalise des plantations au sein des espaces verts publics en veillant toujours à favoriser les techniques les plus favorables à la biodiversité avec la recherche du bilan carbone le plus bas.
Plantation Rébellion mène parfois devant les médias - mais de plus en plus sans couverture médiatique des plantations biodiverses sur plusieurs sites de la métropole dijonnaise. Toujours avec des plants en godets paillés qui assurent des taux de reprise parmi les plus élevés ( 95 à 98%), sous réserve que lesdites plantations ne soient pas malmenées par bêtise.
Cependant, on constate toujours sur le territoire métropolitain des plantations d’arbres dits de hautes tiges en zone urbaine alors qu’elles présentent un bilan carbone catastrophique et des taux de reprise très faibles ! Bien que toutes les plantations arborées aient vocation à participer notamment à la lutte contre le dérèglement climatique ! Contrairement aux simples graines qui peuvent germées naturellement au sein même de nos espaces verts si on stoppe les tontes inutiles, les plantations de hautes tiges imposent l’utilisation de moyens mécaniques thermiques
De grands arbres âgés parfois de plus 10 ans, déracinés pour être transplantés, sont privés du chevelu racinaire qui leur est utile pour puiser dans le sol l’eau et les sels minéraux. Ces racines coupées sont autant de zones d’infections potentielles qui affaiblissent l’arbre transplanté. De plus, en période de canicule, nombreux sont ceux qui dépérissent et doivent donc être remplacés. La solution consiste à définir des zonages sans tonte durant 4 à 5 ans afin d’y laisser germer les graines, que le vent et les animaux déposeront, qui permettront à des arbres et des arbustes de croître et cela gratuitement.
C’est donc la gestion de l’arbre en ville et plus globalement la gestion des espaces de nature urbaine qu’il faut revoir pour y favoriser des solutions fondées sur l’écologie.
Le sens de l’action ici menée par Plantation Rébellion consiste à rappeler qu’il suffit de définir sur l’ensemble du territoire des zones en évolution libre (les Parcelles Urbaines de Biodiversité ou PUB ! et les Réserves Écologiques de Biodiversité à Sauvegarder ou REBS !) pour y laisser les graines d’arbres germées. Et notamment toutes les parcelles tondues !
Sur ces PUB et REBS, il faudrait proscrire toute intervention humaine durant 5 ou 6 ans puis procéder à la sélection des espèces arborées et arbustives que l’on souhaite conserver. Il suffit de sélectionner avec une simple scie à main les arbres et les arbustes que l’on souhaite conserver et voir grandir. Nos communes disposeront alors de puits de fraîcheur et de havres de biodiversité locale installés naturellement.
Et tout cela gratuitement et avec de plus un bilan carbone et économique positif puisqu’ aucune intervention mécanique n’aura été nécessaire les premières années.
Les agents des espaces verts sont appelés à devenir des techniciens de la biodiversité urbaine. Ils doivent acquérir et maîtriser les fondamentaux de l’écologie et ne plus se contenter de passer partout et tout le temps la tondeuse ! Ils doivent savoir reconnaître les jeunes plants issus de graines germées qui composeront les bosquets urbains de demain tout en luttant contre les espèces exotiques envahissantes.
La tonte doit devenir l’exception et n’être employée que pour un motif impérieux de sécurité.
Ainsi, il est inutile de tondre au printemps et particulièrement les abords des pistes cyclables comme on le voit encore ici !
Le manque de compétences en matière de gestion écologique des espaces verts est partout visible y compris dans des propriétés privées et parcelles privatives comme celle située à proximité de l’allée piétonne, proche de la rue M Yourcenard où les travaux d’entretien ont conduit à détruire la régénération naturelle forestière et en conséquence favoriser la Renouée du Japon, espèces exotique envahissante, sans compter la pose d’une barrière qui empêche toute circulation de la petite faune sauvage !
Parfait exemple de temps et d’énergie utilisée contre la nature c’est à dire contre nos propres intérêts vitaux !
La seule Réserve Urbaine de Biodiversité du Suzon (RUBS) ne suffira pas à maintenir la biodiversité ordinaire sur le territoire de Dijon sans d’autres parcelles urbaines de biodiversité sur l’ensemble du territoire ! Il fait un maillage serré de PUB (parcelles urbaines de Biodiversité) et de REBS (Réserve écologique de Biodiversité à Sauvegarder) ce qui implique une gestion écologique des espaces verts existants et la nécessité de créer de nouveaux espaces de biodiversité ordinaire locale tant dans l’espace public que dans nos jardins privatifs qui doivent eux aussi être gérées pour y favoriser la biodiversité ordinaire !
Atteindre les 100 000 arbres de plus sur la métropole Dijonnaise en 5 ans et sans bourse déliée est alors à notre portée ! D’autres actions suivront.
PLANTATION REBELLION est le premier mouvement citoyen engagé clandestinement dans l’afforestation biodiverse mondiale.
La branche arbrée du GIEC
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