Le rassemblement interpelle les passant·es du centre-ville
Beaucoup de monde s’arrête pour écouter les prises de paroles, interpellé par les masques étranges qui ont débarqué dans les rues commerçantes.
Témoignage d’un camarade allemand
Une prise de parole lit le témoignage transmis par un journaliste d’auto-média allemand ayant subit une répression qu’il met en lien avec la surveillance des Tanneries et des Lentillères.
Témoignage
Un camarade allemand a transmis un témoignage de répression lié à la surveillance des lieux dijonnais
Pas de repos pour les RG !
Près de 300 personnes maintenant sur la place !
Prise de paroles commune des Tanneries et des Lentillères
« Peut-être que vous voulez des preuves que nous avons toujours de l’espoir, des preuves que nous nous organisons contre le patriarcat et le capitalisme ? Tout chez nous en sont des preuves, de la cagette de légume à la récup de bois »
La statue de la place est masquée !
Les masques fleurissent !
La batucada se lance !
Une banderole est déployée
Une banderole « À bas l’État policier » est déployée sur la fontaine de la place du Bareuzai.
Haut les masques !
Les manifestant·es revêtent leur plus beaux masques !
Première prise de parole
Une première prise de parole annonce que c’est une grande joie de pouvoir se rassembler malgré l’interdiction de la préfecture !
« À bas l’Etat, les flics, les caméras »
Le rassemblement commence
Une centaine de personne est maintenant sur la place et commence doucement à se masquer !
Déjà une cinquantaine de personnes sur place
Plusieurs dizaine de personnes commencent à se rassembler sur la place.
L’accès à la place du Bareuzai est libre !!
Quelques flics trainent sur la place, mais aucun contrôle ni barrage n’empêche d’y accéder ! On vous attend !!
Aucun contrôle pour le moment
Pour l’instant, aucun contrôle n’ont été signalé autour du centre-ville.
Même les pubs se sont masquées pour l’occasion !
Les commerçants ont eu pour consigne de dégager les halles
Il semblerait que les commerçants des halles ont eu pour consignes de dégager l’espace avant 14h... La police municipale a même l’air de veiller dans les parages pour s’assurer que la consigne est respecté.... Oula, le centre-ville tremble à l’idée qu’un bal masqué anime les ruelles des bourges...
Des camions de CRS stationnés en différents endroits
Plusieurs véhicules de police stationnent actuellement à côté du centre-ville : place de la banque de France, devant l’Église Notre-Dame et place Grangier.
Aucun contrôle pour le moment !
La place du Bareuzai est pour le moment libre !
Il semblerait que les flics aient pourtant prévu de faire des contrôles à l’entrée du centre-ville.
Le rassemblement du 18 février contre l’espionnage des militant.es est maintenu :
L’arrêté ne nous arrêtera pas !
Malgré l’arrêté d’interdiction de se rassembler qui a été publié aujourd’hui par la préfecture, le rassemblement contre l’espionnage des opposant.tes politiques est maintenu ce samedi 18/02 à 14h place François Rude !
Il y a quelques temps on a trouvé des caméras de surveillance sur nos lieux de vie et d’organisation, au Quartier libre des Lentillères et aux Tanneries. On a dénoncé ces pratiques d’espionnage publiquement et on a décidé d’organiser un rassemblement festif pour résister à la normalisation de toute forme de surveillance et lutter contre l’impunité de l’État, de la préfecture, de la police, qui sait ?
Aujourd’hui, la préfecture a déposé un arrêté pour nous interdire de nous rassembler tout en déployant « un dispositif de sécurité renforcé » sur tout le centre-ville. On nous reproche de pas avoir déclaré ce rassemblement, mais pourquoi est-ce qu’on demanderait à ceux qui nous ont espionné l’autorisation de nous retrouver ?
Nous, ce qu’on a prévu, c’est un moment festif, un bal masqué pour danser contre leur monde de merde et se sentir ensemble face à l’intrusion des caméras dans nos vies.
Ils font comme si c’était nous la menace, mais en fait c’est eux qui nous menacent, qui répriment les manifestations et espionnent tous les gens qui font vivre des lieux en lutte contre leur monde pourri. Dans leur arrêté, ils disent qu’on organise un rassemblement contre les flics, alors est-ce que ça veut dire qu’il assument que c’est eux qui ont posé ces caméras devant chez nous ?
Ou alors c’est parce qu’ils se sentent menacés par n’importe quelle opposition, et qu’ils ont pas envie qu’on fasse du bruit, qu’on s’organise et qu’on se sente ensemble. Leur stratégie c’est de nous isoler toujours plus, de nous faire peur, de bien nous faire sentir qu’on peut pas vivre et s’organiser en dehors de leurs logiques de merde.
Ce rassemblement c’est pour résister à ça, et c’est ça qui leur fait peur, que ce moment rassemble largement, qu’il soit appelé à la fois par des usager.es des Lentillères et des Tanneries, par des syndicats, par des collectifs féministes, par des militant.es de la Nupes ou d’Extinction Rebellion, et par des gens des alentours ou d’ailleurs qui sont choqué.es par ces pratiques.
Alors évidemment on maintient ce rassemblement !!! Venez nombreux.ses à 14h place François Rude ! Prenez soin de vous et de vos ami.es pour les contrôles et les fouilles, et malgré les obstacles, on arrivera à se retrouver !
Un fil info sera disponible sur dijoncter.info pour se donner des nouvelles et un numéro sera mis en place si besoin d’informations : 0758570280
Après des mois d’attente, les entreprises chargées de mettre en place la vidéosurveillance algorithmique dans le cadre de la loi Jeux Olympiques ont été désignées. Sans grande surprise, il s’agit de sociétés s’étant insérées depuis plusieurs années dans le marché de cette technologie ou entretenant de bonnes relations avec l’État. Les « expérimentations » vont donc commencer très prochainement. Nous les attendons au tournant.
Les 20-21 février, la Haute Cour britannique examinera la recevabilité de l’ultime appel de Julian Assange au Royaume-Uni pour empêcher son extradition vers les États-Unis, où il risque jusqu’à 175 années de prison pour espionnage.
La Quadrature du Net partage (LQDN) sont analyse sur un décret faisant dangeureusement évoluer le répertoire national d’identification des personnes physiques. Alerte sur le fichage des personnes trans et une partie des personnes immigrées.
Dans son arrêté d’interdiction, la préfecture de Côte d’Or utilise l’union syndical Solidaires 21 comme l’un des éléments justifiant l’interdiction de ce rassemblement. L’arrêté indique notamment « que cet appel à rassemblement a été relayé sur les réseaux sociaux par le syndicat Solidaires 21 » mais aussi « que ces derniers mois, des manifestations organisées par des membres ou collectifs issus de l’ultra-gauche, dont le syndicat Solidaires 21, ont donné lieu à des troubles à l’ordre public à Dijon ». Hallucinant.
On apprend ce mercredi matin par la rédaction de Média 25 que leur journaliste Toufik de Planoise et le syndicaliste FO Frédéric Vuillaume ont été placés en garde à vue ce matin pour « entrave à la marche d’un train » à la gare Viotte pendant une action syndicale.
« Toufik-de-Planoise, attaqué en justice par le patron de la boîte de nuit, est convoqué le 7 avril devant le tribunal correctionnel de Besançon. Le SNJ-CGT exprime son indignation et sa préoccupation face à l’attaque juridique visant l’un de nos confrères. »
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