Dans les 200 à 300 personnes rassemblées en cercle place de la liberté. Image inhabituelle dans le cadre des mobilisations locales, mais qui s’explique par un gros « 49.3 » en bois planté au milieu de la place, qu’une syndicaliste de la FSU essaye tant bien que mal d’enflammer. Le vent ne l’aide pas mais ça finit par prendre, le tout sous le regard impassible des forces de répression en nombre réduit, et celui très content des manifestant.es. Romain, le RG local « sympa » (eh oui on t’a reconnu, et on sait que tu lis Dijoncter) grand copain de certains syndicalistes locaux à temps plein, se ballade tranquillou au soleil et envoie des textos, probablement à ses potes flics.
Ensuite. Le 49.3 brûle et la chorale l’accompagne, quand il s’effondre tout le monde applaudit et acclame ! Bon, il n’y a pas de mal à se faire du bien, mais ça n’émeut même pas les flics. Quand tout le monde sera parti, les pompiers viendront éteindre le tas fumant.
Les Gilets-Jaunes, enfin ce qu’il en reste, et ce qu’il en reste a des accents nationalistes, essayent d’emmener la chorale en manif, mais pas grand monde ne suit. Ça énerve une famille, qui du coup s’en prend à la FSU, lui reprochant de ne rien faire à part du folklore. Une des syndicalistes en prend pour son grade, ce qui est plutôt injuste car la FSU essaye beaucoup dans le cadre de la mobilisation locale. Comme les deux AG post manif où ça a discuté, discuté, mais finalement... rien, comme d’hab. Et à la fin les syndicats se sont retrouvés entre-eux pour discuter de la suite du mouvement.
Des manifestant·es lédonien·nes
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