Suite au fauchage d’une parcelle de tournesol près de Rodez en août 2018 , deux faucheurs cote-d’oriens (5 personnes au total sont convoquées) sont convoqués au tribunal pour ne pas avoir voulu donner leur ADN et leurs empreintes anthropométriques.
Ce samedi 16 mai, la police a fait du zèle lors de la « mini-festation » de Lons-le-Saunier (Jura). Des participant.e.s, dont certain.e.s ont passé une vingtaine d’heures en garde-à-vue, racontent...
Durant ces 2 mois de confinement, si un certain nombre de violences policières ont pu être dénoncées grâce aux images et aux révoltes dans les quartiers populaires et mises en lumière dans les médias, les morts liées aux interventions de la police sont restées dans l’angle mort. Malgré un article publié le 20 avril sur cette situation, largement relayé et suivi de tribune, aucun média national n’a titré sur ces morts. À la fin de ce confinement, ce sont 12 personnes qui sont mortes à cause de la police. À ce rythme, personne ne peut continuer à parler de bavures isolées. Ils s’agit de meurtres systémiques validés par l’État français. Le site Rebellyon.info a publié un recensement de ces violences commises par la police pendant le confinement.
Resterons-nous libres de vous informer encore longtemps ? Cette quatorzième Gazette s’ouvre par la fin. La fin du parcours législatif de la loi Avia, promesse de censure et d’arbitraire. On s’interroge. Est-il permis d’évoquer les sabotages d’antennes et de câbles attribués à l’« ultragauche » par les renseignements ? D’afficher les startuppers pour qui l’école numérique est une promesse d’argent ? De critiquer la collapsologie ainsi que Martin Hirsh et ses errements ? Ou serons-nous rattrapés par les chaussettes à clous pour crime de pensée ? Les manifestant·es du 11 mai l’ont appris à leurs dépens. L’ambiance est policière.
Ce lundi, deux personnes sont convoquées au tribunal car elles ont refusé de payer une amende pour participation à une manifestation interdite. Appel à rassemblement de soutien à 13h15 devant le TGI de Dijon.
Dans cette Gazette, on découvre tout ce qu’on risque de conserver de l’état d’urgence sanitaire, on voyage à travers la France en lutte, on observe les dessous peu attrayants du financement de la recherche scientifique, on se rend compte qu’on lance des expériences de psycho sociale à l’école et on évite de se précipiter sur la nicotine, quelle que soit sa forme.
Comme je me retrouvais privée de moyen d’expression et assignée à résidence dans mon village, j’ai accroché des banderoles sur ma maison pour interpeller les passants sur notre situation politique. Mes banderoles mettaient en exergue les choix sociaux désastreux du gouvernement actuel (et des précédents).
11 collectifs de défense collective - dont la caisse de solidarité dijonnaise contre la répression - signent une tribune commune qui analyse le déploiement de mesures autoritaires liées à l’État d’urgence sanitaire, et réaffirme la nécessité de ne laisser personne isolé·e face à la police et aux juges.