Sale temps pour les capitalistes : Rabasse.info rejoint le réseau Mutu pour relayer les luttes de Franche-Comté !

Rassemblement devant le TGI en soutien à deux inculpés pour « manifestation interdite »



Ce lundi, deux personnes sont convoquées au tribunal car elles ont refusé de payer une amende pour participation à une manifestation interdite. Appel à rassemblement de soutien à 13h15 devant le TGI de Dijon.

Liberté de circulation, liberté d’expression et dé-confinement !

Pour ce gouvernement anti-populaire, engagé dans une politique de destruction de la protection sociale et de répression policière des colères, des mobilisations et des insurrections qui en découlent, le confinement ne doit pas servir à détruire définitivement l’État de droit.

Avant le Covid-19, les Préfets participaient activement à banaliser la judiciarisation des militants, en jetant les forces de l’ordre sur les manifestants mais aussi en élargissant leurs pouvoirs judiciaires : loi anti-casseurs, décrets d’interdiction de circuler, de manifester … Si la désinformation, le dénigrement des manifestants, les violences des discours et des forces de polices … ne fonctionnement pas, il existe les gardes à vues, les blocages préventifs et les jugements disproportionnés de la justice. A cela, grâce à la complicité des Préfets et de leurs arrêtés, il y a des amendes pour manifestations interdites.

La boucle est faîtes, nous ne sommes plus autorisés à manifester.
Aujourd’hui, les lois pénales censées protéger les citoyens sont dévoyées et servent le pouvoir politique pour faire taire toutes contestations.

Michel Huard et Pierre Clément ont refusé de payer cette amende. Acceptez de payer, c’est banaliser un fait inacceptable : faire taire toutes contestations d’opinions par la répression.

Le Tribunal de Police de Dijon (13, Bd Clemenceau) va devoir une nouvelle fois juger un citoyen accusé d’être là, au mauvais endroit : Pierre Clément, convoqué lundi 17 février a son procès reporté le lundi 11 mai à 13H30. N’y aurait-il pas de risque de contaminations dans les salles des tribunaux ? Les tribunaux sont dé-confinés sans médiatisation, ni discussions ? Il n’y a pas de hasard.
Avec le confinement, le renforcement des lois sécuritaires vont bon train. Plus d’un millions d’amendes ont été dressées pendant ces 2 derniers mois.
Dans cette crise sanitaire, que peut-on attendre d’un pouvoir qui a si férocement et si continûment attaqué la protection sociale de sa population, démoli l’hôpital, les retraites, le chômage, l’éducation, la formation ... Loin de réparer la crise qu’il a lui-même causé (4000 lits d’hôpital rien qu’en 2018), le gouvernement s’enfonce toujours plus loin dans la répression de toutes contestations sociales. Le dé-confinement des tribunaux devient alors aussi urgent que la reprise économique !

La justice est sans cesse instrumentalisée comme outil de rétorsion contre toutes contestations sociales. Nous ne pouvons plus être étonné du mauvais traitement des avocats au quotidien.

Venez les soutenir et dénoncer ces dérives judiciaires
ce lundi 11 mai à 13H15
TGI de Dijon - 13, Bd Clemenceau

Tous les grands projets de reformes sociales poursuivent des objectifs précis : Ils répondent à des besoins, à des justifications d’une classe sociale qui n’a que faire des sollicitations et des demandes de la population toujours plus nombreuse. Le mouvement social ne peut que s’amplifier car plus personne n’est aveugle au point de ne pas voir qu’ils sont absent d’un modèle sociale très inégalitaire.
« ...Pour que les individus soient actifs dans la sphère publique, il ne faut pas que leur puissance d’agir soit contrariée par la répression. » Spinoza



Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Lien hypertexte

(Si votre message se réfère à un article publié sur le Web, ou à une page fournissant plus d’informations, vous pouvez indiquer ci-après le titre de la page et son adresse.)

Ajouter un document

Articles de la même thématique : Droit de manifester

Pride 2024 : rejet de notre référé-liberté, Pride maintenue !

Le Tribunal Administratif de Dijon vient de rendre sa décision quant à notre référé-liberté qui attaquait l’arrêté préfectoral interdisant une très grande partie du parcours de la PRIDE 2024 à Dijon.
communiqué de Solidaire 21, Dijon, le 1er juin,

Au Sénégal, des visages et des noms sur les morts de la répression

Alors que le pays est entré dans une crise politique inédite qui risque d’aboutir à de nouvelles violences, après l’annulation de l’élection présidentielle par Macky Sall, un collectif de journalistes sénégalais a documenté la répression des manifestations de juin 2023. Le projet « CartograFreeSenegal » retrace l’histoire et les circonstances de la mort d’une partie des 29 victimes recensées.

Articles de la même thématique : Répression

Rassemblement contre la répression coloniale en Kanaky

À l’appel du Mouvement Kanak en France et plus largement du Collectif Solidarité Kanaky, des rassemblements sont prévus lundi 24 juin soir à 18h devant 11 prisons ou maisons d’arrêt en France Métropolitaine où sont détenus 11 membres de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain, mouvement indépendantiste Kanak) dont Christian Tein, reconnu comme un leader, à Mulhouse et Brenda Wanabo Ipeze à Dijon.

Brenda Wanabo, Indépendantiste Kanak détenue à Dijon

Mercredi 19 juin, 11 personnes membres de la CCAT (Cellule de Coordination des Actions de Terrain) ont été interpellées et 7 d’entre elles ont été déportés le 22 juin dans des prisons en métropole en attente de jugement. L’identité de toutes les personnes n’est pas encore connue, mais on sait que Brenda Wanabo est détenue à Dijon.

Université populaire de la Maison-phare : Liberté d’expression : quelles limites pour les associations ?

Liberté d’expression : qu’en est-il aujourd’hui pour les associations et organisations ? Quels effets a eu, par exemple, le Contrat d’Engagement Républicain sur l’expression politique et les prises de positions associatives dans le débat public ? Les acteurs et actrices du monde associatif sont-ils oui ou non soumis à une restriction du droit à l’expression d’une opinion politique ?