
Le « mars des solidarités » dans la capitale
Quelques dates avec des appels au mois de mars pour celles et ceux qui auront l’occasion de manifester à Paris.
Quelques dates avec des appels au mois de mars pour celles et ceux qui auront l’occasion de manifester à Paris.
Depuis plusieurs jours les prisonniers du Bâtiment 2A du centre de rétention administrative de Vincennes avaient lancé une grève de la faim. Une répression violente de la part des flics a suivi. Le 4 février au soir, des prisonniers ont appelé pour dire que le bâtiment était en feu.
25 personnes ont été arrêtées, 3 squats ont été expulsés, des personnes frappées par la police, agressées par des individus inconnus. Une personne va probablement être déportée dans un pays ou sa vie est directement menacée. Ceci est un appel a l’aide ! Pour demander la libération de Anton, appel à rassemblement le 12/02 devant l’ambassade hollandaise la plus proche de chez vous.
Nous, immigré.e.s sans-papiers, habitant.es des foyers, locataires de la rue, on est là pour exiger que le 1er ministre donne des papiers à tous les occupant.e.s et tout.e.s les sans-papiers de France.
Un matin de janvier 2019, on s’est rendu·es à trois à la gare de Perrache. On s’est rencardés auprès des personnels présent·es. Ils et elles nous ont confirmé que les contrôles de bus y sont récurrents.
Dans tous les lieux d’enfermement la violence est quotidienne. La prison pour étrangèr.e.s de Oissel près de Rouen, est un de ces laboratoires d’expérimentation de la répression.
Depuis septembre l’émission Mayday émet tous les mercredis à 18h sur Radio Canut à Lyon. Une petite clique radioactive a pris les studios de la radio pour le cockpit d’un avion et te fait traverser une thématique comme un long-courrier en détresse au milieu du Pacifique.
Le 13 décembre 2018, le tribunal correctionnel de Gap a déclaré les 7 de Briançon coupables d’aide à l’entrée sur le territoire d’une personne en situation irrégulière.
Jeudi dernier, 7 personnes étaient jugées pour leur délit de solidarité à la frontière Franco-Italienne.
Le procureur requiert 12 mois de prison dont quatre fermes contre deux des accusés et 6 mois de prison avec sursis pour les cinq autres. Le délibéré se fera le 13 décembre.
Le mercredi 10 octobre à 8 heures, le squat refuge « Chez Jésus » a été violemment expulsé par la police italienne. Ce refuge autogéré perché à plus de 2000m d’altitude, à 500 mètres de la police aux frontières italienne, accueillait les migrant·es qui voulaient venir en France.
Le Panama révoque le pavillon du navire à la demande explicite du gouvernement italien, les gardes-côtes libyens tentent de transborder sur leur bateau des migrant·es que l’ONG avait secouru·es, mais celle-ci tient bon.
La mobilisation des habitant·es du briançonnais cet hiver n’a pas suffi, un troisième corps vient d’être retrouvé.